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Brésil: la grossesse d'une femme à 61 ans soulève une polémique
"J'étais déjà ménopausée (...) . Mon mari (de 38 ans) voulait être père. Je voulais aussi être mère. Je suis en très bonne santé (...) et j'ai été soumise à des examens médicaux très poussés", a déclaré au quotidien O Globo de dimanche cette Carioca (habitante de Rio) dont l'identité n'a pas été révélée. Elle a souligné ne pas avoir l'intention de dire à sa future fille qu'elle était née grâce à un don d'ovule.
Au Brésil, ce cas de grossesse tardive n'est pas le premier. Le plus récent date du 9 septembre quand une femme de 52 ans, mariée depuis 23 ans à un homme de 88 ans - déjà arrière grand-père - a été mère pour la première fois de jumeaux.
Des spécialistes du Conseil fédéral de médecine ont dit au journal être "inquiets" de ces grossesses tardives, mais la dernière résolution du Conseil n'a pas fixé de limite d'âge à l'insémination ou fécondation de femmes "à partir du moment où il n'y a pas de risques graves pour la mère ou le bébé". D'après Adelino Amaral, président de l'Association brésilienne de reproduction assistée, le Conseil fédéral avait pensé limiter l'âge à 50 ans, mais la décision n'a pas été unanime.
"On conseille de respecter la physiologie de l'organisme féminin. En moyenne une femme est ménopausée à 53 ou 54 ans et cesse d'ovuler. Faire une insémination ou fécondation à cet âge n'est pas raisonnable", a-t-il estimé. Il y des risques d'hypertension grave et de diabète pour la femme et celui d'un accouchement prématuré, selon lui.
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