news société
«Booktubers», les nouveaux blogueurs littéraires
Book quoi? Le terme BookTuber est formé par les mots book (livre en anglais) et YouTube, la célèbre plate-forme de mise en linge de vidéos. En somme, c’est l’appellation que l’on donne à des jeunes blogueurs littéraires version 2.0. Ils n’écrivent pas leurs critiques sur un journal intime, mais utilisent la vidéo comme support principal.
Le principe est simple, tout comme les YouTubeuses avec les tutoriels beauté, les booktubers sont assis face à une caméra et s’enregistrent en train de donner leur opinion sur le dernier livre lu avec en arrière-fond leur bibliothèque.
Sur un ton parfois décalé, ils décrivent leurs impressions sur différents ouvrages tout en expliquant pourquoi ils les recommandent ou non. Et ils ne manquent pas d’imagination. Ils réalisent des critiques sur le livre du mois. Elisent un top 5 ou un top 10 et vont jusqu’à faire avec le tour non pas de leur dressing mais de leur bibliothèque.
Une communauté internationale
La communauté des BookTubers n’est de loin pas isolée. Autour de la planète, ils sont nombreux à se prêter au jeu. Parmi eux, des Américains, des Argentins, des Français, des Espagnols et même deux Suissesses.
Encore méconnu du grand public en Suisse, le phénomène fait un véritable carton outre Atlantique. Christine, BookTubeuse américaine récolte des milliers de vues sur ses vidéos. Les éditeurs, quant à eux, voient en ce phénomène une chance en or d’augmenter le nombre de lecteurs.
Aurélie Baudrier, directrice de la communication des libraires Payot méconnaît la tendance mais salue l’initiative entreprise par ces jeunes: «C’est une approche amateur mais peu importe, c’est aussi bien d’avoir un véhicule qui participe à donner un regain d’élan vers le livre».
Retrouvez ci-dessus les deux booktubeuses suisses:
Margaud, BookTubeuse fribougeoise
Mikaela, BookTubeuse de Montreux
Vous avez aimé ce contenu? Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir tous nos nouveaux articles!