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Du village d’Indiens à la maison de ville en passant par l’hôtel et le zoo, on a tous rêvé un jour de recevoir une belle (et grande) boite bleue sous le sapin.

Moi, c’était le bateau pirate. Chaque fois que je pénétrais dans la chambre de mon cousin, mes glandes salivaires se mettaient à surréagir: je bavais devant les voiles à tête de mort. Je me serais damnée pour le capitaine borgne à veste rouge. Hélas… Malgré mes demandes répétées, l’objet de mon désir fut par mes parents définitivement jugé trop masculin…

Imaginé par un modéliste allemand nommé Hans Beck, la petite figurine de 7,5 cm, format pile-poil adapté à la main de l’enfant, a vu le jour en 1974, après trois ans de recherches intensives de la part de cet employé de Geobra, une entre entreprise de fabrication de jouets en métal et d’objets de ménage en plastique installée en Bavière.

L’Indien, l’ouvrier, le chevalier… voici les trois personnages qui composent alors la Genèse de la marque, qui, pour la première fois, basait son nouveau concept sur des personnages et non sur des éléments techniques ou des structures comme Lego.

Depuis, la gamme, qui compte désormais 650 personnages différents, s’est considérablement élargie. Et le succès ne s’est jamais démenti. En 2012, 61 millions de boîtes se sont vendues à travers le monde. Quatre usines, réparties en Allemagne, Espagne, Malte et République tchèque, sortent plus de 100 nouveautés chaque année.

Leitmotiv pour chaque personnage et univers, sur lesquels les créateurs planchent près de trois ans avant leur validation,: «Pas de violence brute, pas d’horreur, pas de tendances éphémères.»

Quarante ans plus tard, les petits personnages au sourire béat ont toujours autant de succès: les mamans, qui détestent pourtant les ramasser dans la chambre des enfants à défaut de s’ouvrir le pied sur leurs pinces (horrible sensation!), continuent à leur en offrir (oui, mon fils a eu droit à son bateau pirate). Preuve de cet attachement, le succès de l’exposition «Playmobil Fab.» qui s’est tenue au Mudac de Lausanne début 2012.

Car, même si le pire cauchemar de chacun est d’être coiffé comme eux, on adore les manipuler, assembler les éléments, arranger tous ces petits objets minuscules qui sont autant de détails du décor.

A Zindorf, en Bavière, le Playmobil Fun Park accueille près de 700 000 visiteurs par an, ravis de s’amuser en famille au milieu de tous ces univers de plastique. Idem pour le parc de Fresnes, à côté de Paris, créé sur le même concept.

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Playmobil
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