news people
Alexandre Jollien nous apprend à vivre meilleur
Concis
A 36 ans, cet écrivain reconnu, aimé du public, pense grand et écrit petit. Son livre-révélation, Eloge de la faiblesse paru il y a douze ans, fait 95 pages et tient dans une poche de veste. Ce mois-ci, son Petit traité de l’abandon. Pensées pour accueillir la vie tient en 160 pages et un CD. A fourrer dans le sac à main et à charger dans l’iPhone.
Déterminé
Né infirme moteur cérébral, il a dû lutter encore et encore, envers et contre tout. Il l’a écrit. Aujourd’hui, marié, père de Victorine et Augustin, conférencier ultrademandé, il nous offre le fruit de ses méditations zen (une heure par jour en position couchée): cesser de combattre, lâcher même le lâcher-prise, s’abandonner à la vie.
Honnête
Auprès de Jollien, on ne se sent pas inférieur, ignare, sous-doué ou désespéré par la tâche colossale à accomplir pour «devenir ce que nous sommes».Dans ses chroniques au magazine Le Monde des religions, sur son site internet nourri pour nous (www.alexandre-jollien.ch), il raconte son «dur métier d’homme»: le même que le nôtre, chaque jour recommencé…
Valaisan
En cette année Rousseau, quelle fierté de savoir qu’à l’étranger on écoute une petite voix grandie à Sierre. Le «gâtion», le «cocolet», l’enfant chéri des lettres suisses va partir un an en Corée du Sud, avec femme et enfants, pour mieux méditer. Bon vent l’ami.
A lire
Son «Petit traité de l’abandon», Ed. Seuil, sera en librairie le 6 septembre 2012.
Vous avez aimé ce contenu? Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir tous nos nouveaux articles!