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Aletta F.F. Bax-Stas, au temps des bijoux
Qu’est-ce qui fait qu’une Hollandaise pur jus acquiert très tôt le goût des montres? L’atavisme! Grand amateur lui-même, son père avait l’habitude de ramener à la jeune ado différentes montres de ses déplacements professionnels. Quelques années plus tard, la jeune femme, diplôme de droit en poche, croise le chemin d’un autre amateur…
Ce mari économiste qu’elle suit à Hong Kong, petit-fils d’un fabricant de cadrans d’horloge, partage sa passion. A tel point que le couple décide un jour de transformer un hobby – le dessin de montres – en métier. Bricolés sur la table de la cuisine, six prototypes naissent en1991. Et ils séduisent. Les Stas-Bax en ont tout de suite la confirmation dans les différents salons professionnels qu’ils fréquentent.
Le cœur a ses raisons…
La décision de rallier la Suisse, pays de l’horlogerie, naît naturellement. En1994, bien avant la concurrence, sort la «Heart Beat», une montre mécanique qui dévoile son mouvement par une ouverture ronde placée à 12 heures. Fin 2005, leur manufacture s’installe à Plan-les-Ouates. Elle occupe désormais une centaine de personnes. Certains mouvements sont faits «maison», ainsi que l’assemblage et le design.
Madame la présidente, responsable de la production et de la logistique, y veille personnellement, avec son époux, assistée par des collaborateurs internes et externes. Difficile de travailler en couple? «Non, au contraire, affirme-t-elle en souriant. C’est un enrichissement. Nous partageons les soucis mais aussi les satisfactions.» Et les sujets de satisfactions ne manquent pas.
Distribuée par 2700 points de vente (dont 90 en Suisse) dans une centaine de pays, Frédérique Constant ne cesse d’augmenter ses parts de marché. Si la Suisse reste N° 1, l’Asie représente 33% des ventes, le Moyen-Orient 15% et les Etats-Unis 12%. A 65% automatiques, les montres de la marque sont achetées à 35% par les femmes. Femmes auxquelles Aletta a dédié une «Double Heart Beat» qui porte bien son nom, puisque l’ouverture en forme de cercle a fait place à un «vrai» double cœur. Clin d’œil aux amoureux.
Et il faut savoir que la dame a vraiment du cœur. Elle a ainsi initié, avec son époux, les «Frédérique Constant Passion Awards», décernés à des passionnés qui mettent leur talent au service d’une belle cause. En 2008 et en 2010, un chèque de 50 0000 dollars a été remis à l’International Children’s Heart Foundation, une fondation qui diagnostique et traite les enfants atteints d’une cardiopathie congénitale. Puis, en 2011, un autre de 75 000 dollars. Surtout, une somme de 50 dollars est systématiquement reversée à chaque vente d’une montre «Double Heart Beat».
Des bijoux inspirés
L’actualité de la maison, outre le lancement de nouveaux modèles de montres présentés à Baselword début mars, c’est cette ligne de bijoux: colliers, bracelets, boucles d’oreilles en argent et en or. «Il s’agit avant tout d’accompagner l’horlogerie, précise Aletta F.F. Bax-Stas, en proposant des bijoux qui, eux aussi, portent le symbole de Frédérique Constant.» A savoir des cœurs, sertis ou non, se balançant au bout d’une chaîne ou s’insérant entre les péridots, améthystes et autres topaze de bracelets à pendeloques. «L’idée m’est venue lors d’un voyage à Rome, dont la beauté m’a inspirée. J’ai commencé à dessiner dans le bus et la vingtaine de modèles est née voici quelques mois.» Disponibles dès 245 Sfr., ils sont proposés seuls ou dans un set avec une montre.
Fidèle à sa devise «Let more people enjoy luxury» (ndlr: permettre à plus de monde d’apprécier le luxe), la directrice ne souhaite pas qu’on parle de luxe à prix abordable, mais plutôt d’un luxe offert au plus grand nombre.
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