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Je n’ai pas besoin de déclarer mes articles si aucun douanier n’est présent au poste frontière

FAUX Pas de képi et d’uniforme à l’horizon, alors on repasse du côté suisse sans demander son reste en croyant avoir définitivement soustrait ses achats du regard de la loi… Epreuve risquée, et ce pour plusieurs raisons. Une: la patrouille volante n’est peut-être pas loin. Deux: en vertu de l’accord d’entraide mutuelle entre l’Union européenne et notre pays, les autorités des Etats limitrophes peuvent signaler à l’Administration des douanes suisses tout cas dont elles auraient eu connaissance. Avec une amende peu savoureuse à la clef. Pour revenir l’esprit tranquille, mieux vaut dès lors remplir et déposer un formulaire d’auto-déclaration au moment du passage, à se procurer dans certaines douanes et dans nombre de gares et aéroports.

Afin de ne pas payer de taxes, le montant des achats effectués à l’étranger ne doit pas dépasser 300 Sfr. par personne et par jour

VRAI et FAUX En possession de marchandises dont la valeur totale n’excède pas 300 francs, on sera en effet dispensé de payer une redevance. Mais la règle connaît quelques nuances dès lors que la liste contient des produits agricoles sensibles tels que beurre, œufs, légumes, fruits cultivés en Suisse, viande et abats. Pour tous ces articles, ce sera soit le plafond des 300 francs qui prévaudra, soit les limites de poids fixées pour chacun d’eux par la Confédération si celles-ci sont atteintes pour un montant inférieur (www.ezv.admin.ch). Dernière subtilité? Des articles peuvent être multiples bien que considérés comme indivisibles par les douanes. Impossible par exemple de répartir le prix de quatre pneus sur quatre personnes en espérant échapper à la redevance. Idem avec les lattes de parquet…

Je peux récupérer la TVA française et payer la TVA suisse, plus avantageuse, pour certains articles achetés outre-Jura

VRAI Aller remplir son caddie de l’autre côté de la frontière pour bénéficier de prix moins abrupts a en effet son revers de la médaille. En l’occurrence une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 19% en Allemagne, 19,6% en France et même 21% en Italie… Mais par chance, une procédure permet parfois de la troquer contre la valeur de la TVA suisse, soit 8%, voire 2,5% seulement pour les denrées alimentaires et les livres. Mode d’emploi? Lors d’un achat à l’étranger, proposer au vendeur de remplir un formulaire de détaxe à l’exportation. On fera ensuite viser le document par les douaniers du pays concerné. Dans un second temps, il suffira de déclarer la marchandise, accompagnée du formulaire dûment complété, au poste-frontière suisse. Après avoir payé la TVA suisse, on enverra une copie du sésame au magasin afin de se faire rembourser la TVA initiale. Un bémol néanmoins: en France, le montant des achats doit atteindre au moins 175 euros dans un même magasin pour pouvoir prétendre à la détaxe.

Les prix seront forcément moins chers à l’étranger

FAUX Attention, tout territoire situé au-delà des frontières suisses n’est pas automatiquement synonyme de bonnes affaires. Une étude sur les prix menée par UBS au printemps 2012montre que des différences importantes existent selon les pays et les types de produits. Certes, les denrées alimentaires sont dans l’ensemble plus onéreuses en Suisse que chez ses voisins, mais d’autres catégories peuvent recéler des surprises. Ainsi les vêtements pour femmes se paient plus cher à Milan qu’à Genève. Par ailleurs, toujours à propos de l’habillement, les prix pratiqués dans la Cité de Calvin sont plus ou moins équivalents à ceux rencontrés à Francfort ou encore Munich. Dans ce domaine, seule la France paraît plus accessible. Enfin, pour ce qui est des produits ménagers et électroniques, les étiquettes suisses avancent des chiffres proches de ceux de leurs homologues allemandes. Un bon plan pour finir: les logiciels informatiques sont finalement assez bon marché en Suisse.

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