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1. Attendre qu’il soit assez grand

Avant l’âge de trois ans, le ciné n’est pas franchement recommandé. D’abord parce que, pour un enfant en bas âge, rester concentré plus d’une heure est mission quasi impossible. Tout comme rester assis sans rien dire… Par conséquent, vous regretteriez vite votre décision et vous attireriez les foudres des autres spectateurs assis à côté de vous. Bref, la sortie se transformerait illico en fausse bonne idée.

2. Evaluer ses capacités

Après trois ans, on procède à quelques vérifications d’usage avant de se lancer. A la maison, est-ce que votre enfant parvient déjà à regarder un dessin animé d’environ une heure en entier? Est-ce qu’il comprend ce qu’il regarde? N’a-t-il pas peur du noir? Il peut en effet être impressionné par la lumière qui s’éteint d’un seul coup. N’est-il pas en pleine période de cauchemars et autres angoisses nocturnes qui pourraient être accentuées par des images qu’il aurait du mal à appréhender?

3. S’équiper pour parer à toute éventualité

On s’assure que la salle de cinéma dispose de rehausseurs pour les plus petits. Si ce n’est pas le cas, on emporte avec soi un gros coussin ou, pourquoi pas, le rehausseur de sa voiture. On habille l’enfant de manière à pouvoir enlever ou rajouter des couches. Les systèmes de climatisation ou de chauffage peuvent vite vous gâcher le plaisir. On prévoit et/ou on achète sur place de quoi manger et de quoi boire en quantité suffisante. Ça fait partie du plaisir. On pense à emporter des protections pour les oreilles, les décibels atteignant souvent des niveaux élevés dans les salles obscures, et une lampe de poche si votre smartphone n’en est pas équipé. La bouteille d’eau ou le paquet de biscuits qui roule sous le siège de devant est un grand classique… Le petit tour aux toilettes au beau milieu de la projection aussi.

4. Choisir un film adapté à son âge

Depuis le 1er janvier 2013, il n’y a plus de disparités entre les cantons: l’âge légal d’admission à un film (sans limites, dès 7, 10, 12, 14, 16 ou 18 ans) est le même dans toute Suisse. C’est la Commission nationale du film et de la protection des mineurs qui le fixe, selon des critères d’indication (délassement, intérêt culturel, humour…) ou de contre-indication (angoisse, violence…). Le but? Déterminer la maturité nécessaire au jeune spectateur pour qu’il puisse prendre du recul par rapport à ce qui est montré sur grand écran. A noter qu’un enfant, s’il est accompagné d’un adulte, peut accéder à une séance deux ans avant l’âge légal d’admission. Sauf, bien sûr, pour les films interdits aux moins de 18 ans (informations sur www.filmages.ch et www.filmrating.ch). Enfin, l’âge suggéré indiqué dans les cinémas précise quel est l’auditoire cible du film.

5. Parler du film avec l’enfant

Avant et après la séance, on prend le temps de discuter avec l’enfant, peu importe son âge. Ce qu’il va voir, quel va en être le sujet, qui sont les personnages, ses héros préférés feront-ils partie du casting? Au retour, on lui demande si cela lui a plu, quels étaient ses moments préférés, quel était le sujet. On revient avec lui sur ce qu’il a compris ou pas.

Miniclub ciné

Pour initier les petits aux joies du septième art et en faire des spectateurs passionnés et avertis, le ciné-club La Lanterne Magique propose aux enfants de 6 à 12 ans de découvrir chaque mois un film adapté à leur âge et destiné à les faires réfléchir.

www.lanterne-magique.org

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