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10 choses insupportables au supermarché
1. Le samedi après-midi
Si, comme moi, vous êtes une femme d’expérience et avez, depuis de nombreuses années, votre doctorat ès caddie, vous savez que faire ses courses le samedi après-midi est, en plus d’être totalement déprimant, pas du tout efficace. Eu égard à tous les travailleurs et travailleuses qui, contraints et forcés par un frigo vide, et las des pâtes à rien, empruntent le même chemin. Conseil d’amie: on oublie aussi le lundi matin, les étalages sont vides et le mercredi après-midi, ils sont plein de marmots bruyants.
2. La panne de la pièce de 2 francs
Vous avez tout: les sacs en plastique écoresponsables dans le coffre, la liste complète des commissions, dans l’ordre précis des rayons de votre supermarché (dans un but compréhensible d’optimisation du temps), la carte bancaire prête à être dégainée et la motivation. Et là, patatras, il vous manque le Graal de la «commissionnaire». La pièce de deux francs pour décrocher votre chariote à roulettes. Vous voilà en train de quémander de la monnaie à l’automate du parking sous le regard méfiant des clients qui vous prennent pour le vendeur du journal des sans-abris.
3. Le caddie monodirectionnel
Vous l’avez choisi, l’avez nettoyé de toutes les anciennes quittances et autres bons de réduction inutiles laissés par votre prédécesseur… Et là, à peine les rayons entrevus, c’est la tuile: alors que vous visez les mandarines à droite, la bête s’obstine à virer à gauche avec autant d’inertie que le Titanic. A vous le plaisir intense de devoir manier la chose comme s’il s’agissait d’un 38 tonnes. Et de repenser entièrement votre itinéraire pour éviter au maximum les virages à droite.
4. Le caddie peine capitale
Parce qu’aujourd’hui vous avez opté, histoire d’être un peu confortable pour faire les courses, pour vos petites bottines à semelle en caoutchouc, vous allez vivre la pire demi-heure de votre vie en jouant le remake du docteur Maboule chaque fois que vos mains vont se poser sur le guidon de l’engin, bien chargé en électricité statique. Zzzzzzzz!!!
5. Le truc du rayon du haut
Vous l’avez trouvé. C’est lui, le petit pot d’épices indispensable pour le plat que vous avez prévu de mitonner. Problème: il est perché tout là-haut, à peu près trois mètres douze. Comme vous n’avez pas Sergueï Bubka et sa perche sous la main, vous n’avez plus qu’à attendre qu’un Tony Parker se pointe du côté du rayon épicerie du monde. Et ils sont rares, croyez-moi.
6. La dame clonée
Comment fait-elle? Elle est arrivée en même temps que vous. Et à chacun de vos arrêts, elle est là, à vous empêcher de parquer votre charrette où vous voulez, à vous passer devant pour peser ses bananes, à prendre le dernier paquet de Chocos promis à Junior. Elle vous oblige à lui faire un petit sourire gêné et entendu chaque fois que vous la croisez. Bref, vous ne la connaissez ni des lèvres ni des dents mais vous la détestez déjà. Le pire: elle sera devant vous à la caisse.
7. Le mini-caddie enfants
Celui qui a inventé ce concept doit être un homme. Donc un être foncièrement égoïste qui ne fait jamais les courses. Car non, ça n’est pas lui qui doit rejouer les mendiantes (voir point numéro 2) pour pécho une deuxième pièce de deux francs pour le caddie miniature auquel votre descendance s’accroche en hurlant depuis que vous lui avez dit que «Non, maman n’a pas d’autre pièce de deux francs.» Ça n’est non plus pas lui qui hurle de douleur toutes les cinq minutes quand l’engin métallique en pleine perte de contrôle vous bousille les chevilles ou celles de la dame clonée (voir point précédent). Pas lui encore qui doit, au moment de payer, courir derrière le duo infernal pour récupérer le paquet de bananes et de petits suisses afin de pouvoir les payer au moment de passer à la caisse.
8. La mauvaise file d’attente à la caisse
De loin déjà, vous l’avez repérée. Une caissière souriante, en apparence efficace, des clients au caddie léger… Vous vous précipitez et là, au moment où vous avez bien tout mis sur le tapis roulant, la cliente de devant n’a pas vu qu’elle devait peser son chou-fleur. Après des heures à attendre le retour de la caissière ravie d’avoir dégourdi ses gambettes, paf!, c’est le terminal électronique de la caissière qui tombe en rade… Vous avez envie de mourir. D’autant plus que là, juste à côté, une autre caisse vient d’ouvrir et que ceux qui étaient derrière vous se précipitent. Hannibal Lecter s’est emparé de votre esprit et le carnage est proche.
9. La question rituelle
«Vous avez votre wonder card Cululus?». Non, non et non. Je suis un être libre et je n’ai pas envie que la terre entière sache à quelle fréquence j’achète mon papier toilette et mes pots de Nutella. Big Brother ne passera pas par moi!
10. La voiture garée trop près
C’est fait. La corvée est terminée. Le coffre est rempli et vous avez payé votre ticket de stationnement. Au moment où vous apprêtez à monter dans votre voiture afin qu’elle vous ramène dans un lieu de quiétude que vous affectionnez, voilà qu’un immense 4X4 s’est parqué à quelques millimètres de votre portière gauche, vous empêchant tout accès à votre volant. Dernière humiliation, vous voilà en train de vous contorsionner dans votre jupe serrée pour passer par la porte passager et regagner votre poste de pilotage avant que votre ticket de parking n’expire. Vive la livraison à domicile, c’est moi qui vous le dis!
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