santé
Suisse: une application pour faciliter le don d'organes
Concrètement, cette application se déclenche quand le patient, qui a déjà fait connaître au préalable son acceptation du principe du don d'organe, passe devant une balise dans un hôpital. L'application donne des renseignements quant aux éventuelles allergies, aux médicaments que prend le patient et aux contacts à prévenir, ainsi que sur les intentions du patient quant aux organes qu'il est prêt à donner.
Le procédé a été mis au point par un médecin anesthésiste au CHUV, le Dr Jocelyn Corniche, qui s'est appuyé sur l'application «echo112», permettant de contacter directement les secours dans le monde entier et d'être localisé.
Depuis le 1er septembre 2014, une mise à jour de l'application permet de générer deux cartes, l'une pour les contacts, médicaments et allergies, l'autre pour les informations relatives au don d'organes. Dès que le patient arrive aux urgences, une borne Bluetooth affiche la carte sur l'écran du portable. Aucune autre information personnelle ne sort du téléphone, assure Jocelyn Corniche, selon l'agence de presse suisse ATS.
Dans son communiqué, Swisstransplant (Fondation nationale pour le don et la transplantation d'organes) affirme qu'il s'agit d'une première mondiale. Elle devrait permettre d'améliorer la situation en Suisse, l'un des plus mauvais élèves européens en matière de dons d'organes.
Quelque 1200 personnes sont actuellement en attente d'un don. «Moins de 5% de nos donneurs portent sur eux une carte de donneur. Les proches doivent décider à la place de la personne décédée, ce qui est souvent très difficile», souligne Franz Immer, directeur de Swisstransplant.
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