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Il existe un moulage du sexe de Jimi Hendrix

VRAI On doit cette création à la plasticienne américaine Cynthia Plaster Caster. Depuis les années 60, cette dernière fait des moulages du sexe de ses artistes préférés. L’œuvre, baptisée Penis de Milo, est entrée dans la légende en raison de sa taille impressionnante.

L’attirance pour les pubis entièrement épilés s’appelle l’acomoclitisme

VRAI Cette attirance fétichiste pour les sexes imberbes est considérée comme une paraphyllie, autrement dit une perversion. La tendance à l’acomoclitisme s’est développée ces dernières décennies avec la démocratisation de la pornographie et l’influence qu’elle exerce sur la jeune génération. L’épilation intégrale du pubis, en particulier celui de la femme, est devenue une norme. Cette coutume pourtant n’est pas nouvelle puisqu’il était courant de s’épiler le maillot intégralement dans l’Egypte ancienne, par exemple.

A l’origine, les «coucougnettes» sont des bonbons au chocolat

VRAI Il s’agit d’une amande recouverte de chocolat puis enrobée de pâte d’amande aromatisée au gingembre et à l’armagnac, avant d’être nappée de framboise ou de cacao. Créée en 1998 par le confiseur français Francis Miot, cette friandise est aujourd’hui produite à trente mille exemplaires et génère un chiffre d’affaires de deux millions d’euros par an. En 2000, la coucougnette a été élue Meilleur bonbon de France.

«L’Origine du monde», célèbre tableau de Gustave Courbet, a appartenu à Freud

FAUX C’est le psychanalyste français Jacques Lacan qui a possédé cette toile longtemps considérée comme pornographique en raison de son sujet: l’entrejambe d’une femme. Lacan l’a acquise en 1967 et, pour la protéger des regards indiscrets, avait demandé à son beau-frère d’en réaliser une version surréaliste qui fut accrochée devant la peinture originale en guise de cache. A la mort de Sylvia Lacan, l’épouse du psychanalyste, en 1995, ses héritiers ont fait don du tableau à l’Etat français. L’Origine du monde est aujourd’hui exposée au Musée d’Orsay, à Paris.

Un castrat n’a pas de pénis

FAUX Au Moyen Âge, le clergé interdisait aux femmes de chanter dans le chœur des églises. Pour pallier le manque d’interprètes, on choisit alors de jeunes garçons que l’on soumit à un froissement testiculaire ou à une ablation complète des testicules dès l’âge de 6 à 8 ans, cela afin d’empêcher leur voix de muer. En grandissant, les chanteurs gardaient ainsi leur tessiture d’enfant, mais avec une puissance vocale d’adulte. Autorisée par le pape Clément VIII, cette pratique perdura plus d’un siècle, jusqu’à ce que Clément XIV la fasse interdire au milieu du XVIIIe. Le tout dernier castrat pontifical, Alessandro Moreschi, mit fin à sa carrière en 1913.

Le «Prince Albert» est le nom donné à un piercing génital

VRAI Il s’agit d’un piercing masculin en forme d’anneau coupé, qui entre dans la base du gland et ressort par l’urètre. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, son nom ne vient pas de l’actuel monarque monégasque mais de l’époux de la reine Victoria d’Angleterre. Très épris de sa femme, à qui il a fait neuf enfants en vingt ans, le prince Albert se serait fait poser ce piercing pour s’empêcher d’avoir des érections en public. Une autre légende affirme qu’au contraire, le piercing aurait eu pour but d’augmenter le plaisir de son épouse.

A lire

«Sexe Libris, de Camille»,
Ed. Don Quichotte,
496 p. Sortie le 6 novembre 2012.

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