
Même si, à première vue, ce n'est qu'un petit mensonge inoffensif, des chercheurs de l'University College of Cork en Irlande ont prouvé que cette dissimuler la vérité sur son poids pouvait causer des problèmes quant au calcul de l'obésité. Les études épidémiologiques de grande ampleur se basent principalement sur l'auto-évaluation, mais les chercheurs ont noté un écart de plus en plus grand entre les niveaux d'obésité basés sur l'auto-évaluation et ceux résultant de mesures cliniques.
Leurs études ont aussi montré que les hommes obèses ont plus tendance à sous-estimer leur poids que les hommes en surpoids, alors que les femmes en surpoids et obèses ont toutes tendance à retrancher des kilos lors d'auto-évaluations. A une moindre échelle, les sujets tendent à rajouter quelques centimètres à leur taille, surtout les hommes mais aussi les femmes d'âge mûr, selon les chercheurs.
L'étude est parue en ligne le 23 janvier 2013 dans la revue PLOS One.