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On a tendance à dire que côté plastique, vous êtes plutôt pas mal, voire carrément canon? Vous avez donc plus de chances de vivre en bonne santé. C’est du moins ce qu’avancent des scientifiques de l’Université de Cincinnati, aux Etats-Unis, dans une récente étude analysant les corrélations entre désirabilité du physique et développement de certaines pathologies.

Pour parvenir à ces résultats, présentés dans la revue «Evolution And Human Behaviour» et rapportée par le «Daily Mail» les chercheurs ont demandé à des volontaires de classer les photos de personnes selon cinq catégories: pas du tout attirant, peu attirant, dans la moyenne, attirant, et, enfin, très attirant. Ils ont ensuite recoupé les données recueillies avec les dossiers médicaux disponibles des quelques 15’000 individus des deux sexes qui venaient d’être ainsi notés.

Surprise: les patients qualifiés de «très attirants» se sont révélés 20 % moins susceptibles de souffrir d’hypertension et de diabète, 15 % moins sujets aux diagnostics de dépression et 12 % moins concernés par un haut taux de cholestérol ou par l’asthme. Tout aussi intriguant, ils présentaient également un taux d’absentéisme au travail moins important que les autres. A en croire les auteurs de ces travaux, l’expérience tendrait à valider certains aspects de la théorie de l’évolution, en particulier l’hypothèse selon laquelle un corps sexuellement attirant serait le signe d’une bonne santé globale. Et donc d’un partenaire idéal pour la reproduction.

Les canons davantage chouchoutés

D’autres scientifiques nuancent toutefois ces interprétations. Pour eux, c’est avant tout la valorisation des belles personnes au sein de notre société qui permettrait à celles-ci d’accéder à un meilleur état de santé. En clair: nous accordons davantage d’attention à elles, nous leur communiquons plus d'émotions positives et sommes plus à même de leur venir en aide. La preuve, dixit Viren Swami, psychologue à l’Université de Westminster au Royaume-Uni? «Les collaborateurs à la plastique remarquable ont plus de chances d’être recrutés, et moins de risques d’être licenciés.»

Fait biologique contre fait culturel. En attendant de faire la part des choses, les mannequins du quotidien ont, manifestement, encore de beaux jours devant eux.

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