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En parler au plus tôt

  • Les spécialistes le répètent: la dépendance s’installe vite, en particulier chez les jeunes qui, après seulement quelques semaines de consommation, peuvent avoir du mal à décrocher. Il est donc préférable d’en parler avec son enfant dès que l’on s’aperçoit qu’il fume.
  • Souligner aussi le fait que plus on arrête tôt, plus c’est facile. Car même si l’ado a encore l’impression de pouvoir dire stop quand il veut, il va rapidement perdre la maîtrise des choses.
  • Etre vigilant sur l’éventuelle consommation de cannabis. On estime en effet que les ados fumeurs s’initient beaucoup plus facilement à cette drogue que les autres.

Utiliser les bons arguments

  • Insister sur les dangers pour la santé ne touche guère les jeunes qui se sentent souvent invulnérables. Alors même s’il faut les informer des risques à long terme, on met l’accent sur les conséquences immédiates, notamment la baisse de leur capacité pulmonaire.
  • Les arguments esthétiques font davantage mouche: teint brouillé, dents jaunes et mauvaise haleine, pas très réjouissant à un âge où l’on aime séduire. Par ailleurs, votre ado est-il sûr de vouloir dépenser une partie substantielle de son argent de poche pour acheter des cigarettes?
  • Lui parler de la dépendance et de la situation paradoxale dans laquelle il risque de se trouver: alors qu’il revendique plus d’autonomie à la maison, il va rapidement se faire enfermer par son addiction au tabac.

Montrer l’exemple

  • Poser des règles claires: lui interdire de fumer à l’intérieur de la maison ou devant ses parents par exemple. Si l’on fume soi-même, mieux vaut éviter d’allumer une cigarette devant lui, ne serait-ce que pour le protéger du tabagisme passif.
  • Il est plus difficile de faire passer un message crédible si l’on est fumeur, mais cette expérience peut permettre d’entamer le dialogue en expliquant à son ado comment on a commencé et pourquoi on a échoué dans ses éventuelles tentatives d’arrêter.
  • L’exemple passe aussi par la transmission d’attitudes positives montrant que l’on peut se faire plaisir ou se détendre autrement qu’en fumant: en faisant du sport, en lisant, en regardant la télé, etc.

Lui proposer des solutions concrètes

  • Choisir avec lui le meilleur moment pour arrêter de fumer, en évitant les périodes de stress comme les examens. Fixer un échéancier peut aussi l’aider, éventuellement avec une récompense à la clé.
  • Il est indispensable de le soutenir dans cet effort en gardant une attitude positive. Inutile donc de le blâmer en cas d’échec, mieux vaut en analyser les raisons avec lui pour réajuster le tir la prochaine fois.
  • Il est souvent plus facile d’arrêter à plusieurs. Alors pourquoi ne pas lui suggérer de lancer un défi à des amis fumeurs afin qu’ils se soutiennent mutuellement? Si c’est trop difficile, mieux vaut alors consulter un spécialiste.

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