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«10 morts 5 blessé chez charlie hebdo, tôt ou tard vous deviez payé vos caricature #Cheh», «oh bordel charlie hebdo ahahah j’suis trop content», «Perso m’en fou de Charlie Hebdo bien fait pour eux». Voici quelques tristes exemples des tweets abominables que l’on peut trouver sur le réseau social suite à la fusillade au siège du magazine «Charlie Hebdo» qui a coûté la vie à 12 personnes (bilan provisoire) mercredi 7 janvier 2015. Charb, Cabu, Wolinski et Tignous, quatre célèbres dessinateurs, ont ainsi perdu la vie. Si le hashtag en soutien au magazine, #JeSuisCharlie, s’est très vite répandu sur la Toile, les messages assassins, remplis de haine, ont également déferlé.

Une distance qui protège

Sous couvert d’anonymat, on ose ainsi balancer des insanités, des paroles racistes, retweeter des phrases intolérables. «Internet favoriserait l’expression de l’agressivité parce qu’il permet une certaine quantité d’anonymat et parce qu’on n’y est pas exposé au langage corporel, qui permet de se rendre compte de la détresse de l’autre quand on l’agresse», explique Yann Leroux, psychanalyste et spécialiste de la société numérique, au journal «Le Temps».

Même s’il est fortement conseillé de «bloquer ou signaler» ces monstrueux tweets, le réseau social ne parviendra probablement pas à tous les censurer. «Twitter, Facebook et Google sont des sites en faveur de la liberté d’expression, explique l’avocat Florian Ducommun au site internet Largeur.com. En tant qu’hébergeurs et non éditeurs de contenus, ils représentent la neutralité d’internet et n’ont pas la volonté de s’immiscer dans le débat public.»

Toute la rédaction de Femina est en pensée avec ses confrères de Charlie Hebdo et leurs familles. Pour la liberté d’expression: #JeSuisCharlie.

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