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Il y a de l’électricité dans l’air à Lausanne, en 1962. Normal, dans deux ans, au bord du lac Léman, l’Exposition nationale ouvre ses portes. Du coup, c’est toute la ville qui est prise de la folie des grandeurs, et l’arc lémanique avec elle: les travaux de l’autoroute A1 entre Lausanne et Genève battent leur plein, car il s’agit de pouvoir accueillir dignement tous les automobilistes qui viendront à l’Expo.

A cette époque, la voiture est reine. La place de la Riponne? C’est un immense parking à ciel ouvert, avant la construction du parking souterrain. La place de la Palud, la rue Pichard, la place Saint-Laurent? Aujourd’hui zones piétonnières au cœur de la ville, les véhicules y circulent alors encore. L’église de la place Saint-François est cernée de toutes parts par les automobiles, et le restera jusqu’en 1980. Les trams, eux, ont inexorablement commencé à disparaître des rues. La ligne Prilly-Lutry vient d’être abandonnée au profit d’un autobus, les trams du Jorat suivront un an plus tard, ceux de la ligne Renens-La Rosiaz en 1964.

Autre lieu emblématique de Lausanne: le Flon – aujourd’hui haut-lieu des loisirs – se cherche un avenir. Les industries sont parties les unes après les autres, et le quartier devient interlope. Des projets à tendance mégalomane seront envisagés au cours des années suivantes, puis abandonnés. Comme le projet Grün, en 1971, qui imaginait un pont de… 10 pistes entre Bel-Air et Montbenon.

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