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Plages suisses: Se relaxer à Santorin ou aux sources de Cambioula

Actu Plage Istockphoto

Santorin, l'une des îles grecques les plus prisées des touristes. En temps normal.

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N’oubliez pas vos tongs, vos Birkenstock ou votre paire de méduses, car pas de sable blanc et de palmiers à perte de vue ici. Vous débarquez sur les flancs d’un ancien volcan qui a marqué l’histoire antique; le sable y a le noir de la cendre et brûle la plante des pieds.

Bienvenue à Santorin donc, dans la mer Egée, tour à tour haut lieu de la culture minoenne (le roi Minos, ça vous rappelle quelque chose?), possession vénitienne puis ottomane et finalement archipel grec. Du lieu, on connaît la carte postale: le petit village pittoresque d’Oia avec ses maisonnettes blanchies perchées en haut d’une falaise et ses couchers de soleil pris d’assaut (c’est un euphémisme) par les touristes durant toute la saison estivale. Toutefois, l’île a plein d’autres ressources. Etonnant, d’ailleurs, que cet endroit soit devenu ce hot spot touristique, au vu de l’âpreté des paysages, de la déclivité de certaines falaises, de la pauvreté de ses ressources et de l’aspect somme toute troublant de ses plages noires.

Mais les habitants du lieu ont su faire de cette étrangeté un argument marketing. L’une des plus emblématiques de ces étendues de sable est peut-être celle de Kamari, cette longue bande noire qui fait l’originalité de Santorin. Kamari, c’est aussi le nom d’un petit village, équipé de tous les attributs d’une station balnéaire: restaurants, bars, location de scooters, magasins de licornes gonflables. En cherchant bien dans un kiosque de la place, vous trouverez peut-être un livre qui raconte le mythe de l’Atlantide. Car oui, sous son apparence de petit coin de Méditerranée bien tranquille, l’endroit a été le théâtre d’une éruption volcanique gigantesque, l’éruption minoenne, quelques siècles avant Jésus-Christ.

Epée de Damoclès

Pour certains historiens, c’est cet événement qui aurait donné naissance au mythe de l’Atlantide, tandis que d’autres estiment qu’il serait responsable d’une partie au moins des dix plaies d’Egypte. Depuis, le volcan s’est – plus gentiment – réveillé à quelques reprises, la dernière fois en 1950. Depuis quelques années, les sondes indiqueraient que la chambre magmatique est à nouveau en train de se remplir, présageant d’une future éruption. Parallèlement à cette épée de Damoclès, le volcan offre aussi à l’île quelques spots dignes des meilleures thalassothérapies, comme Palea Kameni, une crique d’eau boueuse, chaude et riche en soufre.

En attendant le prochain big one, on peut depuis Kamari emprunter une petite route en zig-zag qui mène aux ruines de l’ancienne ville de Thera. Difficile aujourd’hui d’imaginer la vie qui a résonné ici au fil des siècles. D’abord colonie de Sparte, le site a été base de la flotte égyptienne, a abrité un temple en l’honneur d’Isis et d’Anubis, et a même été le siège d’un évêché. Jusqu’à une éruption volcanique, en 726 de notre ère. Forcément.

Un peu de culture

Attention, c’est du lourd, du vrai Hollywood: en 2002, Angelina Jolie débarquait à Santorin pour tourner quelques scènes de Tomb Raider, le berceau de la vie. Elle y campait pour la deuxième fois le rôle de Lara Croft, à la recherche cette fois de la boîte de Pandore, dissimulée dans un temple au large de l’île grecque. Un coup d’Alexandre le Grand, selon l’archéologue-aventurière.

Chez nous: Cambioula, sources chaleureuses

© DR


Le Valais, ses montagnes, ses sommets enneigés… et ses volcans? Que nenni, rassurons-nous! Mais alors, quel peut être le lien entre la sulfureuse île grecque et le petit spot niché au-dessus d’Hérémence? Et bien, même s’il n’y a (a priori) pas de lave prête à s’échapper des montagnes valaisannes, ces dernières ont tout de même de beaux trésors naturels à offrir. Mesdames et Messieurs: les sources d’eau chaude de Cambioula!

On vous voit venir, ça manque de mythologie grecque, de maisonnettes blanchies et de licornes gonflables. Certes. Mais ici, aucune épée de Damoclès volcanique ne menace, seule une eau à 28 degrés vous attend le long de la Borgne, dans plusieurs petits bassins aux flots turquoise. Palea Kameni, c’est sans doute très joli, mais ça signifie aussi vieille brûlée en grec. Juste pour dire.

Et même si personne n’a (encore) écrit une Atlantide version désalpe, les légendes ne manquent pas dans la région. N’appelle-t-on pas d’ailleurs le val d’Hérens vallée du diable? Les sources, elles, sont connues depuis le XVe siècle. Belzébuth venait-il s’y prélasser? Si tel est le cas, on le comprend. Profiter de l’eau chaude avant de s’aventurer dans la fraîcheur de la Borgne… pour mieux retourner dans la tiédeur des sources thermo-minérales. Mmmh.

A noter que l’île de Santorin est connue aussi pour les vignes d’Assyrtiko. Et là, on a envie de vous dire qu’une fois de plus, la version valaisanne n’a rien à lui envier. Sauf peut-être si vous placez Assyrtiko sur une case compte triple. Nous, on se contentera de poser c-a-m-b-i-o-u-l-a, les sources, le fendant… bref, la vie. Santé!

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