
La BD entièrement numérique existe déjà. Elle se lit case par case sur tablette ou smartphone, et permet de superposer des cases ou d’yinsérer des animations. On l'appelle turbomedia. Et puis il y a la BD en réalité augmentée. On garde le papier mais on y adjoint les possibilités infinies du multimedia: vidéos, sons, interactions avec le lecteur. Un potentiel infini à exploiter sans restrictions, comme si soudain tous les fantasmes des auteurs de science-fiction devenaient réalité (rappelez-vous Minority Report, avec Tom Cruise!). Deux albums pionniers du genre sortent ces jours chez Delcourt, La Petite Mort, de Davy Mourier et Mediaentity, d’Emilie et Simon, à découvrir en pianotant sur un clavier.
Le principe de réalité augmentée vient améliorer l’attrait des magazines papier. Pour preuve le Grazia de cette semaine. En téléchargeant l’application, on peut scanner les pages offrant un bonus et découvrir le making-of des séries mode, la bande-son d’un shooting, la bande-annonce du dernier film de l’actrice en vedette ou même entendre une lecture du premier chapitre du livre chroniqué. Seul bémol: encore faut-il avoir le temps de visionner tout ce contenu supplémentaire sur son portable, alors que tout le monde cherche à achouter des heures aux journées!
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