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Sélection de livres: 10 nouveaux romans à feuilleter au coin du feu

Selection livres 10 nouveaux romans a lire au coin du feu

La Bibliothèque de Minuit de Matt Haig, Vladivostok Circus, de Elisa Shua Dusapin ou encore Le Guerrier de Porcelaine de Mathias Malzieu: la rédaction vous partage ses lectures coup de cœur.

© Getty Images

La Bibliothèque de Minuit, de Matt Haig (Ed. Mazarine)

Le best-seller de l’auteur britannique a déjà conquis des milliers de cœurs (dont le nôtre), si bien qu’on attendait la version française avec impatience, afin de vous en parler aussitôt! En librairies depuis le 5 janvier 2022, celle-ci promet de nous faire réfléchir à l’infini des possibles, ainsi qu’aux tournants illimités qu’aurait pu prendre notre vie: le récit nous présente le personnage tourmenté de Nora, laquelle se trouve entre la vie et la mort. C’est alors qu’elle atterrit dans une immense bibliothèque, dont chaque livre lui présente une version différente de son existence, toutes rendues possible par une infinité de choix différents (c’est le fameux effet papillon). Une pépite touchante et bouleversante, parsemée de leçons essentielles. [EDM]

Vladivostok Circus, de Elisa Shua Dusapin (Ed. Folio/Gallimard)

La success story d’Elisa Shua Dusapin continue, poussée par sa dernière récompense, le prestigieux National Book Award pour la version traduite de Hiver à Sokcho, son premier roman sorti en 2016. Celui-ci caracole en tête des ventes chez Payot, dans son édition de poche, tandis qu'en janvier 2022, en poche également, sort le troisième roman de l’écrivaine franco-coréenne qui vit à Porrentruy (JU). Dans Vladivostok Circus, on retrouve cette écriture gracieuse et discrète, comme son autrice, qui fait déferler en peu de mots des tonnes d’émotions . Cette fois encore, la jeune femme de 29 ans réussit un récit poétique dans un cadre inattendu, un cirque perdu au fin fond de la Sibérie. On y suit le travail de Nathalie, costumière occupée à habiller un trio d’acrobates, entre choc des cultures et fêlures des âmes. [VF]

Le Guerrier de Porcelaine, de Mathias Malzieu (Ed. Albin Michel)

Lors de son combat contre la maladie, le chanteur de Dionysos et auteur de La mécanique du cœur, d’Une sirène à Paris et du Journal d’un vampire en pyjama, demande à son père de lui raconter sa vie. Ce livre, qu’il mettra six ans à écrire, retrace avec beaucoup de tendresse, d'humour et surtout de poésie les derniers mois de la Seconde Guerre Mondiale que le petit Mainour a vécus caché dans sa famille dans le Nord, sa maman venant de mourir en couche et son papa devant repartir au front. Il sera entouré et protégé de sa grand-mère, de son oncle, de sa tante et de son animal de compagnie nommé Marlène Dietrich. Le grenier et la cave seront ses lieux de cachette, de découverte, de silence et de rire. Comment grandir aussi vite en si peu de temps quand on a 9 ans? Encore une fois, Mathias Malzieu trouve les mots et le ton justes. Encore une fois, certains passages vous restent dans la tête comme une belle chanson. [AD]

L'Île aux arbres disparus, d’Elif Shafak (Ed. Flammarion)

En librairie depuis le 12 janvier 2022, ce roman émouvant présente une histoire d’amour tissée entre passé et présent: c’est celle de Defne et de Kostas, dont le coup de foudre intervient au beau milieu des violences ayant scindé l’île de Chypre, en 1974. Apparaissant dans les rêves de la jeune Ada, 16 ans, lycéenne moderne scolarisée au Royaume-Uni, ils déploient toute la beauté de leur passion immortelle et nous ensorcellent au fur et à mesure des pages. Une lecture unique et troublante, parsemée d’émotions fortes. [EDM]

Il faudrait interdire les rencontres, de Monika Lou Faupel, (Librinova, autoédition)

Un récit sanglant qui a pour décor les rues de Genève, ainsi que la campagne voisine et réunit tous les ingrédients d’un bon polar: un corps décapité, un flic vieillissant au physique de baroudeur fan de la série danoise The Killing, deux femmes abîmées par la vie, une galerie de personnages qui se croisent sans livrer leurs secrets avant la dernière page. Monika Lou Faupel se lance dans une saga policière avec son héros Max Madani, inspecteur suisse doté d'un quart de sang cherokee, qui n’est pas sans rappeler le Sharko de Franck Thilliez ou le Carl Mørck de Jussi Adler Olsen. [VF]

Villa Royale, d’Emmanuelle Fournier-Lorentz (Ed. Gallimard)

Ce premier roman sorti le 13 janvier 2022 étonne par sa sincérité, émeut et surprend par ses détails tranchants. On y découvre le quotidien mouvementé de trois enfants, Charles, Palma et Victor, ainsi que de leur maman, dont la vie n’est que voyage. Alors que la fratrie grandit, tourne une page de sa vie et revit ses souvenirs, elle découvre les bonheurs et les douleurs que lui réserve l’âge adulte. La plume d’Emmanuelle Fournier-Lorentz nous emmène dans des scènes qu’on imaginerait facilement dans un film ou une série (peut-être un jour?) et dont on émerge comme après s’y être réellement rendu. [EDM]

Confessions d’une fille invisible, rejetée, de Thalita Rebouças (Ed. Michel Lafon)

Si ce titre vous semble familier, sans doute êtes-vous déjà tombé-e sur le film éponyme produit par Netflix en 2021. À l’origine de cette histoire teenage attendrissante, se trouve un roman fluide et drôle, dont la traduction française est disponible depuis le 13 janvier 2022. Or, si l’humour est omniprésent, la thématique principale est des plus sérieuses, sachant que Teanira, l’héroïne de l’écrivaine brésilienne Thalita Rebouças, a subi le harcèlement scolaire: arrivée dans une nouvelle école, elle espère de tout cœur que ces expériences difficiles ne se renouvelleront pas, afin de vivre le nouveau départ tant attendu. Avant d’écrire le roman, l’autrice a notamment sollicité ses jeunes abonnées, sur les réseaux sociaux, afin de s’inspirer de leurs expériences et brosser un portrait juste de l’adolescence moderne. À lire pour se changer les idées! [EDM]

Une adolescente, de Lolita Pille (Ed. Stock)

Dans le communiqué de presse de la maison d’édition, l’autrice de Hell (Grasset, 2002) décrit ainsi son 5e roman: «Ce livre est né de mon amitié pour les sirènes: pour les filles de Lilith et non d’Eve qui transgressent les limites imposées à leur sexe et se risquent dans la rue, la bagarre ou l’écriture. Donner une voix aux adolescentes. Et prendre au mot Virginia Woolf: “Une féministe est n’importe quelle femme qui dit la vérité sur sa vie.”» Dans sa première autofiction, Lolita Pille fait le choix de la narration de son propre vécu et évoque des thématiques fortes et universelles comme le passage de l’enfance à l’âge adulte, le besoin de liberté et la résilience féminine. Pour toutes les filles qui ont déjà un jour fugué, ne serait-ce que pour une heure de fureur. [JM]

Où vivaient les gens heureux, Joyce Maynard (Ed. Philippe Rey)

C’est une lecture qui vous crève le cœur, et vous met de la beauté plein les yeux. Joyce Maynard nous livre ici une saga familiale somme toute assez banale, racontée sur plusieurs décennies, du flower power au mouvement Me Too. Tout commence avec Eleanor, une jeune artiste à succès qui achète la ferme de ses rêves dans le Massachusetts. Et qui rêve, justement, d’une vie pleine. Une histoire d’amour qui commencera par la rencontre avec le beau Cam, puis se prolongera avec la naissance de leur première fille, puis de la deuxième, et finalement de Tobby. Une histoire qui grandit, s’épanouit, puis s’étiole, jusqu’au drame. On a envie de traverser l’Atlantique pour l’enlacer et lui dire que demain tout ira mieux. On le sait, on a lu le roman jusqu’à la fin. [JP]

My body, d’Emily Ratajkowski (Ed. Seuil)

Dans ce livre autobiographique que l’on imagine déjà en biopic, on découvre la carrière et les combats féministes du mannequin aux 28 millions d’abonnées sur Instagram. Au fil des pages évoquant souvenirs et expériences, Emily Ratajkowski accuse Robin Thicke d’agression sexuelle sur le tournage de Blurred Lines, en 2013. Celle que l’on surnomme Emrata n’avait alors que 21 ans. Depuis ce moment, la star, mondialement connue, est objectivée à tout-va, mais en joue également sur les réseaux sociaux en déclarant être la seule propriétaire de son corps. Au-delà du buzz, My Body décode l'obsession sociétale de la beauté des femmes et des jeunes filles, la perversité possible des sphères du cinéma et de la mode ou encore la zone grise du consentement. [JM]

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