culture
3 raisons de foncer voir le dernier James Bond
On y était, à la première Suisse de «Spectre», le dernier opus de la saga de Ian Fleming, la Maison de vodka Belvédère (associée l’image du héros britannique pour l’occasion) nous a invité au Hallenstadion de Zurich. Une soirée red carpet dans les règles de l’art avec la présence de la sculpturale Naomie Harris (Miss Monneypenny), de l’effrayant catcheur Dave Bautista (M. Hinx) et plus de 4000 invités.
Que du beau monde sur son trente et un, pour une soirée over-glamour où il fallait slalomer entre les bars à succulents cocktails et autres variations de champagne, des musiciens classiques perchés sur des scènettes pour interpréter les airs bondiens, ou les danseuses en costumes mexicains traditionnels du «Dia de los muertos» qui faisait leur show, sans oublier les élégantissimes convives.
Une mise en bouche idéale pour nous plonger dans l’ambiance, avant et après la projection. Partout, on a cherché Daniel Craig qui dans le Spectre ne nous a pas, mais alors pas du tout laissée de marbre… Et ce n’est pas seulement pour ses tenues si parfaitement taillées moulées qu’on a adoré la 24e opus du plus célèbre espion de Sa Majesté.
Voilà trois autres raisons de courir voir «Spectre» de Sam Mendes dans les salles obscures:
1. Plus c’est long, plus c’est bon (d)!
Pendant 2 h 30, le spectateur est scotché sur son siège, tenu en haleine par les courses-poursuites, le suspens mordant, les pointes d’humour, les leçons de séduction, les panoramas désertiques à couper le souffle… Bref, on est à fond dedans, depuis la scène d’ouverture spectaculaire qui se déroule à Mexico D.F., pile durant la Fête des morts. Entre un feu d’artifice d’exotisme, de costumes macabres et de danses endiablées, on est happé par cette exaltation mystique. Au milieu de ce tumulte, James Bond impassible, déguisé en squelette abandonne une superbe créature qui s’offre à lui pour déjouer un attentat. Sur l’immense place de Mexico city, la Plaza de la Constitución, des milliers de fêtards. Juste au-dessus, dans un hélicoptère, 007 luttes pour tuer, survivre et reprendre le manche pour empêcher l’engin de s’écraser sur la foule.
2. Bella Monica
On peut rêver de devenir James Bond girl. Si, si, même à 50 ans, on peut être l’une des effigies de l’irrésistible séducteur.
La preuve, la torride Monica Bellucci qui interprète Lucia, la Veuve du vilain Marco Sciarra (un membre de l’organisation criminelle) fait craquer James. Femme d’expérience à faire pâlir les midinettes, elle lui fait même l’amour le soir de l’enterrement de son défunt et guère regretté mari avant de le mettre sur la piste du Spectre.
3. Love for ever
Le légendaire 007 tombe amoureux. Forcément le coup du bad boy qui veut raccrocher les gants pour une femme nous fait toutes fantasmer. C’est la séduisante Madeleine Swann (Léa Seydoux), psychologue et fille de l’ennemi juré de Bond, M. White, qui réussit l’exploit de lui extirper des sentiments.
En vraie fille habitée par les paradoxes, on attend bien évidemment un rebondissement dans le prochain épisode, parce qu’en carpette romantique à la libido en berne, l’agent secret risque bien de perdre tout son sex-appeal.
