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Comédie de Genève: 5 comédiennes suisses prennent la pose pour Femina

Comedie de Geneve 5 actrices suisses prennent la pose pour Femina 11

«Le costume est le premier partenaire de l’acteur, de l’actrice. Il donne l’esquisse du personnage, il définit la ligne, les mouvements, la tenue. J’adore le temps de la recherche du costume, le dialogue avec les costumiers ou les costumières, c’est un moment très intime ou je fais connaissance avec le personnage que j’interprète», note Anna Pieri, qui commencera prochainement le tournage de Hors-saison, une série franco-suisse.

© Sandra Pointet

Kayije Kagame

«Le costume est un élément aussi important que le texte, le décor, la lumière ou le son. Il peut compléter la personnalité de l’acteur ou de l’actrice, voire raconter un autre espace. Je regrette qu’il soit si souvent réduit à l’endroit du crédible, du vraisemblable ou du cliché. C’est pourquoi j’aime brouiller les pistes et m’appliquer à lui rendre sa part de poésie. J’aime citer Marvin M’toumo, récemment récompensé du Prix Chloé au Festival d’Hyères et qui signe les costumes de mes derniers projets, qui dit: L’actrice ne doit pas jouer la robe.»

Son actu Elle a travaillé avec Damiaan de Schrijver et Matthias de Koning des collectifs TG’Stan et Maatschapij Discordia, à Anvers, une pièce de Jon Fosse intitulée Rambuku. Le spectacle sera présenté au Festival d’automne, à Paris, au Théâtre de la Bastille. Elle prépare la tournée de ses deux projets Sans grâce et Avec grâce, un diptyque scénique coécrit avec l’actrice Grace Seri et Hugo Radi, prochaine date en octobre au Centre culturel suisse, à Paris. Elle prépare aussi sa première aventure de long-métrage avec la réalisatrice Alice Diop.

© Sandra Pointet

Robe à volants, collection bachelor de la HEAD-Genève par Zoé Marmier, prix sur demande. Boucles d’oreilles transparentes Vanessa Schindler, env. 245 fr. Sandales en lurex Loeffler Randall sur zalando.ch, 480 fr.

Caroline Imhof

«J’ai tourné dans une série qui se déroule en 1945. C’est la première fois que j’ai eu cette sensation intense de m’immerger complètement dans une époque que je n’avais pas vécue. Les costumes historiques m’ont vraiment permis de faire un voyage dans le temps, de laisser facilement place à mon imagination. Ils m’ont beaucoup aidée dans l’interprétation. D’ailleurs, au début d’un nouveau rôle, j’aime répéter avec des morceaux de costumes comme une peau qui se greffe à la mienne. Cela me permet d’entrer dans le personnage.»

Son actu Elle joue dans la série suisse allemande Frieden (Le prix de la paix), une production de Zodiac Pictures et de la Télévision Suisse alémanique, réalisée par Michael Schaerer et écrit par Petra Volpe, qui se déroule en 1945. Elle co-met en scène et co-écrit sa première création théâtrale tragi-comique, intitulée On n’est pas venues les mains vides! avec la comédienne Tatiana Baumgartner et dans laquelle elle joue. Elle est prévue en juin 2021 au Théâtre de l’Arsenic, à Lausanne. En parallèle, elle développe la composition musicale électronique et acoustique en lien avec le cinéma et le jeu d’acteur sur scène à travers LAND, un projet de recherche artistique soutenu par le Canton de Vaud et qu’elle imagine sous forme de solo théâtral pluridisciplinaire.

© Sandra Pointet

Veste oversize en denim Forbidden Denimeries, 770 fr. Cuissardes en cuir Christian Louboutin, 1895 fr. Casquette Laura Catignani, 250 fr. Ceinture en laiton doré Baies d’Erelle, 379 fr. Bijoux de corps en laiton et cuivre doré Baies d’Erelle, 379 fr. et 529 fr.

Shin Iglesias

«Les essayages sont des moments que j’aime. Je me sens très aimée dans ces moments-là. C’est comme si on me cousait une seconde peau sur le corps. Le costume fait partie du rituel du théâtre. J’adore découvrir les maquettes, les dessins, ça ressemble parfois à des œuvres d’art. Un épisode qui m’a marquée: une fois, j’ai joué pendant presque une heure sur scène sans comprendre pourquoi à chaque fois que je bougeais ça me piquait et ça me faisait mal. Je me voyais déjà sous l’emprise d’une armada d’araignées venimeuses ou que sais-je! A ma première sortie de scène, j’ai arraché mon costume comme si je prenais feu et je me suis aperçue du petit oubli: oups, une couronne d’épingles de couture autour de ma taille. J’étais dans l’univers de Shakespeare et j’ai pensé à cette phrase: Celui qui souffre seul, souffre surtout par imagination…»

Son actu Elle vient de terminer la tournée de la pièce Le sexe c’est dégoûtant, d’Antoine Jaccoud, mise en scène de Matthias Urban, au Théâtre Saint-Gervais, à Genève. Cette dernière va être filmée par la RTS, réalisée par Pierre-Yves Borgeaud en collaboration artistique avec le cinéaste Daniel Wyss. Et en juin, tournage RTS, de la pièce Dangereuses d’Anna Lietti et Ariane Moret.

© Sandra Pointet

Robe à sequins Evanbenjamin, 480 fr. Sandales noires en daim Stuart Weizman sur zalando.ch, 495 fr. Ras de cou en laiton doré Baies d’Erelle, 219 fr.

Rébecca Balestra

«Pour la pièce Le brasier, au Poche/GVE, je portais un collant résille rempli de bombes à eau cachées sous un tailleur en lainage pied-de-poule. Lors d’un récit de fantasme, à l’aide d’une épingle en perle, je piquais les ballons qui se déversaient de la jupe à la scène. Ce costume à effet spécial était orgasmique! Pour moi, le costume est primordial, comme le texte. Sur scène, il raconte presque autant que la parole. C’est un récit.»

Son actu Ce mois de mai 2021, elle met en scène Showroom au Théâtre de Vidy avec Tomas Gonzalez et Igor Cardellini. Elle jouera dans Piano-bar pour le Nouvel Opéra de Fribourg et, à la rentrée, elle présentera son spectacle Olympia, pour le Festival de la Bâtie, à la Comédie de Genève.

© Sandra Pointet

Haut en mousseline de soie et robe en tartan Amorphose, prix sur demande. Bottines en cuir Attilio Giusti Leombruni, env. 510 fr.

Anna Pieri

«Le costume est le premier partenaire de l’acteur, de l’actrice. Il donne l’esquisse du personnage, il définit la ligne, les mouvements, la tenue. J’adore le temps de la recherche du costume, le dialogue avec les costumiers ou les costumières, c’est un moment très intime ou je fais connaissance avec le personnage que j’interprète. Quand nous jouions El Don Juan, dans la mise en scène d’Omar Porras, au Théâtre de la Ville, à Paris, l’acteur qui jouait Don Octavio est resté bloqué dans un TGV à 20 km de Paris. Pour pouvoir donner tout de même la représentation, j’ai repris son rôle et son costume en quelques heures. Ses chaussures étaient tellement grandes que je pouvais mettre les miennes à l’intérieur. Je n’oublierai jamais cette soirée. C’est dans les accidents que le théâtre devient si magique, parce qu’il force tout le monde à s’adapter aux situations, à inventer et à être pleinement dans le moment présent.»

Son actu Elle commencera prochainement le tournage de Hors-saison, une série franco-suisse, réalisée par Pierre Monnard, produite par Gaumont et Akka Films. Cet été, elle reprendra le tournage de Tatort, à Zurich, série dans laquelle elle joue le rôle d’Isabelle Grandjean, une des deux enquêtrices principales.

© Sandra Pointet

Pull en résille et jupe à volants Evanbenjamin, 85 fr. et 820 fr. Harnais en plumes Garnison, 480 fr.

Un grand merci à la Comédie de Genève pour son accueil chaleureux.

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