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Chronique sexe

Violences sexuelles: Comment se réapproprier son intimité

Violences sexuelles: Comment se réapproprier son intimité

La souffrance n’est pas une fatalité. Vous n’êtes pas seul-e.

© PETITES LUXURES

Le 25 novembre, c’est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles. L’occasion de rappeler des chiffres importants, de montrer du soutien collectivement, de tenter d’éveiller les consciences afin d’avoir une réelle mise en place de mesures de protection.

Parce que la violence concerne tout le monde, plus ou moins directement, et que notre intimité peut en être bouleversée.

Si «pas tous les hommes» ont commis des violences sexistes et sexuelles, quasi toutes les femmes en ont été victimes, à différentes échelles. Que faire quand cela nous arrive/est arrivé et comment se réapproprier son intimité?

Trouver une écoute attentive et des conseils

Tout d’abord, en osant en parler, à des personnes de confiance. En face, accueillir et croire la personne, sans la remettre en question ou la culpabiliser, ce qui serait une deuxième violence. Le site Violence, que faire? prodigue des conseils pour mieux soutenir les personnes concernées. Connaître les adresses d’aide permet également de se sentir moins démuni ou démunie et d’obtenir un soutien professionnel, car nous n’avons pas à tout porter, ni comme victime, ni comme témoin ou confident ou confidente. Le centre d’aide aux victimes d’infractions (LAVI), dont les services sont gratuits, reste une référence dans chaque canton pour coordonner une prise en charge globale.

Se remettre des violences peut prendre du temps. Cela demande beaucoup de douceur, de repos, d’écoute de soi, de dialogue. Si le corps exprime des douleurs dans la sexualité, le site Pvssy Talk regorge d’exercices pour apprendre à faire mieux avec, en respectant son propre consentement.

Dans ces moments, se reconnecter au corps peut paraître dangereux, et pourtant il est là pour nous parler: l’écouter est un pas vers la libération.

C’est aussi parfois une fenêtre vers une nouvelle forme de sexualité, en apprenant à sentir où son corps dit «non» et où il dit «oui». Il est précieux de laisser du temps au cœur et au corps pour guérir et d’oser demander de l’aide, car des solutions existent. La souffrance n’est pas une fatalité. Vous n’êtes pas seul ni seule.

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