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Chronique sexe

Rapports sexuels: et si on se mettait au cuir?

Rapports sexuels et si on se mettait au cuir PETITES LUXURES

«Sous forme de martinet, il est utilisé pour flageller, et venir (é)chauffer une autre peau, celle de son ou sa partenaire, sur les fesses, les cuisses, le haut du dos, les flans, la poitrine…» - Romy Siegrist

© PETITES LUXURES

Pourrait faire référence, via son homophone, à la chaleur – «mais qu’est-ce qu’on cuit!» –, d’autant plus que les canicules s’emballent à peu près partout (ce qui nous mène, nous, à nous déballer). Mais c’est sous l’angle de la matière que cette chronique prendra forme. Par une inspiration protéiforme, comme le cuir lui-même, qui est l’une des matières les plus travaillées et populaires, véganisée au besoin pour plus d’éthique et moins d’exploitation animale… Encore que les super-héros et héroïnes de cuir fantasmés restent souvent liés à une forme d’animalité – bonjour Batman et Catwoman.

Utilisé pour se vêtir, pour mettre en valeur, pour se protéger, pour impressionner (d’où l’expression «dure à cuir(e)»…), le cuir épouse les courbes.

Plus ou moins souple, plus ou moins doux, plus ou moins noir ou coloré, plus ou moins odorant, il dégage quelque chose de spécial, de sauvage, de charnel.

Il est organique, vivant, demande du soin, et se ressent comme une seconde peau quand porté à même la nôtre. Dans les faits, toute peau mérite soin, puisque celle-ci est l’interface privilégiée avec l’extérieur, la membrane de la connaissance du monde. Elle se travaille, se caresse, s’oint, s’entretient – et l’on ne compte plus leather à s’en occuper! Nous n’avons pas juste une peau, nous sommes une peau.

Et les différents cuirs viennent nous le rappeler. Ce n’est pas pour rien que c’est aussi une des matières les plus érotisées, et que beaucoup répondent à la pelle, miei cari

Peau à peau

Que ce soit en bijou, en (sous-)vêtements pour tout sexe, ou bien en masque, en harnais, le cuir a une place princière dans les accessoires érotiques. Sous forme de martinet, il est utilisé pour flageller, et venir (é)chauffer une autre peau, celle de son ou sa partenaire, sur les fesses, les cuisses, le haut du dos, les flans, la poitrine…

L’on peut jouer habilement et progressivement, en alternant caresses avec les lanières qui glissent le long du corps et coups plus marqués, tout en contrôlant d’une main douce la répartition équilibrée de la chaleur sur la peau, histoire de ne pas stimuler trop et trop vite un endroit, au risque que l’expérience soit juste cuisante et non plus voluptueuse comme peut l’être ce peau à peau…

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