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Chronique sexe

La tricophilie ou l'attirance sexuelle par la pilosité

La tricophilie ou lattirance sexuelle par la pilosite

«La tricophilie s’utilise pour parler du fait que l’on se retrouve «tout feu, tout flamme» lorsque l’on est au contact de poils ou de cheveux.» - Romy Siegrist

© PETITES LUXURES

Malgré le fait que le tricot soit revenu à la mode, la tricophilie ne désigne pas un amour démesuré pour cette activité que l’on pratiquerait les longs soirs d’hiver au lieu de faire l’amour, ou parce que l’on s’ennuierait pendant l’acte. Non: la tricophilie s’utilise pour parler du fait que l’on se retrouve «tout feu, tout flamme» lorsque l’on est au contact de poils ou de cheveux. Et cela que ce soit visuellement, tactilement, olfactivement, gustativement (ce qui est pratique pour le sexe oral) ou auditivement (ah, le doux son du brossage – les férus d’ASMR se reconnaîtront). Cela tombe pile-poil, parce qu’avec les coupures de chauffage à venir, il est probable que l’on pense à d’autres moyens de conserver sa chaleur qu’avec de la laine!

Bien qu’actuellement majoritairement encore décriés, ostracisés, poursuivis et extirpés parce que «les touffes c’est pas ouf et ça étouffe», les poils sont assez fascinants par leur diversité: dans leur texture, leur implantation, leur densité, leur coloration (qui peut changer d’une zone à une autre sur un même corps), ou même leur utilisation. À caresser, à humer, à agripper: les plaisirs sensoriels peuvent être multiples!

Plaisir sexuel

Et si, sans pour autant être dans une fétichisation de la pilosité, on apprenait à la revoir et à l’explorer avec curiosité? À l’accueillir et à en prendre soin? Comme quand Emma Watson parle de sa routine beauté quotidienne, et qu’elle précise que pour ses poils pubiens, elle utilise Fur Oil. Comme quand on voit la grande panoplie d’huiles à barbe disponibles sur le marché.

Comme quand on aperçoit des aisselles fournies dans le Portrait de la jeune fille en feu, et que celles-ci sont utilisées pour y déposer un baume euphorisant. Comme quand dans Les exploits d’un jeune Don Juan, Apollinaire relate des jeux érotiques autour de ces poils axillaires.

Comme quand l’éventuelle toison ventrale de notre partenaire vient caresser notre corps, et que c’est doux. Comme quand on aime se reposer sur ce coussinet intime de l’autre (en mode pussy-facing à l’instar du cat-facing), et que l’on se reconnecte à l’humus premier.

Parce que les poils peuvent apporter plaisir et réconfort en sexualité, il est temps de reprendre du poil de la bête et de faire la teuf aux touffes!

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