Chronique sexe
La fessée, expérience sensorielle pour pimenter sa sexualité
«Fais pas ci, fais pas ça […] sinon panpan cucul», fesse par-ci, fesse par-là, mais quel attirant cul! Que ce soit une petite tape au passage parce que l’autre s’est penché pour ouvrir le four ou mettre ses chaussures (attention cependant à ne pas y aller trop fort au risque de lui faire perdre l’équilibre et de frôler la commotion cérébrale) ou bien une claque bien posée sur le séant dans l’intimité, la fessée est multifacette.
Comme relique d’une punition (interdite par la loi) ou comme expérience sensorielle qui nous met le boule (et la main!) en feu mais de manière agréable, la fessée, c’est tout un art, comme le mentionnait Jean-Pierre Enard dans son ouvrage illustré par Milo Manara!
Quand bien même elle est assez répandue, je rappelle que la fessée n’est pas une pratique anodine, et que – comme toute pratique d’ailleurs –, demander le consentement de l’autre est essentiel pour que cela se passe bien. Mais une fois que tout le monde est d’accord, laissons libre cours à notre créativité!
Renforcer le plaisir de la fessée
Afin de renforcer le plaisir, préparer la zone au préalable par un «massage» (ou agrippement) des fesses est bienvenu. Puis entre «attaques surprises» ou claquements rythmés, prodigués par petites tapes des doigts ou du plat de la pleine main, chaque personne aura ses préférences. Mais sur la longueur, variation et progression sont généralement des clés! Et pour prendre soin, pour «rafraîchir» la zone, diffuser la sensation et offrir une pause sensorielle, un passage «en 8» effleuré entre les deux demi-lunes est une riche idée.
Couplées à des mots tendres ou crus, contrastées par des baisers et des caresses, les fessées peuvent mener à l’extase… Et quand l’expertise est acquise, Début de soirée peut corroborer: «Et tu tapes tapes tapes, c’est ta façon d’aimer.»
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