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Chronique sexe

Focus sur le bondage: accepter d’être attachée pour mieux se libérer

Focus sur le bondage: accepter d’être attachée pour mieux se libérer

«Au niveau psychique, les jeux de bondage permettent notamment une forme de déculpabilisation face à certaines pratiques et un mouvement de narcissisation.» - Romy Siegrist

© PETITES LUXURES

La définition du bondage? Toute pratique visant à limiter la mobilité corporelle du ou de la partenaire lors d’un jeu intime (et espérer ensuite que Bond vienne nous sauver. Je plaisante). Cela peut être fait via des cordes, des menottes, mais aussi via des corsets ou encore de la cellophane pour une séance de «momification» (mais bien sûr, on ne sort pas le cerveau par le nez comme le faisaient les Égyptiens, hein). Grande diversité d’apparats pour une grande diversité de ressentis et de sensations de contenance – ou de libération. Et cela tant au niveau corporel que psychique!

En effet, se retrouver contrainte ou entravée de manière consentie lors d’un jeu peut à la fois amener une certaine frustration de ne pouvoir faire ce que l’on aimerait et comme on l’aimerait, tout comme favoriser un lâcher-prise.

Et cela via le fait que l’autre est chargé de ce qu’il se passe, mais aussi grâce aux endorphines qui peuvent être produites si les liens amènent un inconfort.

Déculpabilisation et mouvement narcissique

Attention cependant à arrêter toute pratique si un engourdissement, un picotement ou d’autres sensations étranges se présentent: un nerf et/ou un vaisseau pourrait être compressés, et provoquer une perte de sensations et/ou de mobilité du membre de manière plus ou moins longue! C’est pourquoi on évite de jouer à cela si l’on a consommé des produits altérant l’état de conscience (drogues, y compris l’alcool).

Au niveau psychique, les jeux de bondage permettent notamment une forme de déculpabilisation face à certaines pratiques («je ne peux faire autrement»), et un mouvement de narcissisation («je suis si importante que l’autre me veut toute à elle/lui»). Sans rentrer dans ces dynamiques de contenance et de pouvoir, le bondage peut aussi simplement aider à garder une certaine position sans trop se fatiguer. Par exemple, en tenant les jambes en l’air ou contre la poitrine lors de jeux pénétratifs qui demandent du temps et de la préparation.

Cravates, foulards, scotch (si l’on n’a pas peur de l’effet dépoilant)… la créativité est au rendez-vous pour pratiquer, et des cours existent pour explorer son penchant artistique japonais à l’aide de cordes, le shibari! Pour les personnes les plus expérimentées, cela promet des moments suspendus… dans tous les sens du terme.

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