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Chronique sexe

Ébats sauvages: et si on laissait pousser nos poils?

Ébats sauvages: et si on laissait pousser nos poils?

«Se reconnecter à sa nature «sauvage» demande un certain courage: vu l’hostilité sociale envers les poils, c’est un peu de Koh-Lanta à portée de main…» - Romy Siegrist

© PETITES LUXURES

Certaines personnes autour de vous semblaient plus poilues que d’habitude, ces dernières semaines? C’est bien possible. Événement proposé depuis 2017 par la comédienne québécoise Paméla Dumont, «Maipoils» est un appel à cesser de traquer les poils, et à les laisser s’épanouir librement (au moins) pendant un mois – celui du joli mois de mai (qui n’en devient pas moins joli).

Cette proposition est lancée à toute personne quel que soit son ou ses genres, et vise à questionner le rapport sexiste que notre société entretient vis-à-vis des poils: d’un côté signe de virilité, de l’autre de laisser-aller. Et au milieu (ou plutôt ailleurs), eh bien, c’est un «effet de mode», «comme la non-binarité d’ailleurs» (spoiler alert: non).

Bouh, la sorcière!

Symbole de (non-)contrôle, le rapport au poil est social et culturel, et actuellement hygiéniste («bouh, c’est sale», «bouh, ça pue», «bouh, la sorcière»). Combien s’empêchent des fesses-tivités parce que «c’est la jungle»? D’autant plus qu’«avoir le persil qui sort du cabas» n’empêche pas d’avoir le poireau qui y rentre – si l’on aime la pénétration (et les poireaux) – et que contrairement aux pratiques dépilatoires, cela n’augmente pas les risques de transmission d’IST!

Mais se reconnecter à sa nature «sauvage» demande un certain courage: vu l’hostilité sociale envers les poils, c’est un peu de Koh-Lanta à portée de main… Cela dit, «avoir le foin qui sort de la charrette» n’empêche pas d’avancer, voire redonne de la puissance: plusieurs personnes témoignent avoir gagné confiance en elles en laissant (certains de) leurs poils vivre.

Phéromones mieux gardées, moustache féline qui donne du chien, aisselles qui gagnent en douceur une fois quelques centimètres sortis («je ne me sentirai plus jamais seule maintenant que j’ai comme des petits lapins sous les bras»)…

Parce qu’il y a «une responsabilité collective envers la liberté individuelle», comme le mentionne le site de Maipoils, et que plus nous (dés)habituerons l’œil, plus nous serons libres de choisir le toilettage qui NOUS convient.

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