Chronique sexe
Déboutonnages, pincements: Ces pratiques qui font monter le désir
«Il suffit de trouver le bon bouton…» Il faut dire qu’en matière de sexualité, il y a le choix! De celui qui se présente telle la cerise sur le gâteau de notre visage pile un jour de date aux parties de notre corps qui agissent comme les interrupteurs de notre excitation, nos vaisseaux de chair peuvent avoir un petit côté calculette. Exemplifions.
Pour commencer, si pour certaines personnes l’acné impacte leur accès à l’acmé – que ce soit par gêne ou malaise esthétique –, ayons une pensée pour celles qui ressentent une excitation intense (certes pas nécessairement sexuelle) à l‘idée de pouvoir éclater lesdites protubérances: combien de relations se voient renforcées dans leur intimité via cette pratique particulière si satisfaisante pour ses adeptes? Et combien de levrettes avortées parce que «ouh là attend, y en a un beau!» Oui, ça promet.
Toucher le «bouton magique»
Ce qui promet aussi, c’est le déboutonnage du chemisier ou pantalon, par étapes, en prenant plaisir à sentir la (dé)pression et la libération progressive des corps à chaque bouton défait. Et puis, il y a ces boutons qui sont des «plus» pour allumer le feu, pour faire monter la sauce, pour faire ressortir la bête en soi, un peu comme avec les télécommandes imaginées par Manara dans Le Déclic. Jouer avec ces tétons comme s’ils étaient des boutons de table de mix rotatifs: les pincer légèrement et les tourner à droite – monter le son, sentir le corps se cambrer, le sexe se mouiller, le cou s’offrir aux baisers.
Et puis, après, passer au «bouton magique» chez les personnes ayant des vulves, longtemps imaginé comme étant tout le clito, alors qu’il n’en est que la pointe. Mais… c’est une technologie de pointe (et qui pointe!), et qui peut faire dire, dans un style à la Gibus dans La Guerre des boutons: «Si j’aurais su, j’aurais mieux venue!». Un vrai bout-on!