Chronique sexe
Comment les saisons impactent la sexualité
«Y a plus d’saisons!» Ou alors il y en a plusieurs? C’est quoi une sexualité de printemps? Celle des papillons, dans les arbres et dans le ventre? Celle de la sève qui (re)monte, des pousses qui sortent de la terre, des feuilles qui forcent l’écorce et pointent tendrement vers le soleil? Et celle d’été, une sexualité telle une pomme suspendue à un pommier – matez ces abdos ou ces miches – et qu’à chaque fois que l’autre passe il ou elle viendrait nous mordre dedans?
Ne nous encourage-t-il pas à se lancer dans des balades impromptues dans les vignes, à célébrer l’équilibre, telle l’équinoxe à venir? Passer l’hiver en jachère, faire une pause – des rencontres, des apps, des explorations – porter son regard vers l’intérieur, prendre conscience du cycle écoulé, choisir ce que l’on va garder pour planter, plus tard.
Donner envie d'explorer la prochaine saison
Dans le langage commun, la vie aurait ses quatre saisons, mais de manière linéaire: printemps, été, automne, hiver. Le corps et son évolution seraient au diapason de cela. Et qui sait, le script standard d’une relation sexuelle également. Et pourtant. Tel Camus qui écrivait qu’au milieu de l’hiver, il avait découvert en lui un invincible été, il y a plus que ça.
Des (re)découvertes, des «je t’aime» pour la première comme pour la millième fois, des caresses offertes tout en délicatesse, des fesses agrippées et attirées vers soi accompagné d’un murmure à l’oreille, des bandaisons en grève, des seins à la traîne.
Mais une sensibilité et une imagination qui se développent, un désir qui enveloppe et donne envie d’explorer la prochaine saison. Combien d’épisodes aura-t-elle? Quel en sera votre synopsis? Décidément, y a plein de saisons possibles.
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