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Oser parler en public, ça s’apprend!

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Si vous avez le temps, défoulez-vous avant votre intervention (course, danse, yoga, natation…). Si ce n’est pas possible, tant pis. En revanche, pour vous décrisper, faites des mouvements de type rotation de la tête et du cou, haussements d’épaules, étirement des bras… sans oublier des grimaces pour relaxer visage et bouche.

© Getty Images/FreshSplash

Pouvoir parler en public, ça s'entraîne. Voici comment en quelques points...

A faire régulièrement

Lire à voix haute. La voix qui chevrote, perd 40 décibels ou monte d’une octave n’est pas une fatalité! Pour conjurer ces symptômes, lisez des textes à voix haute et forte pour vous familiariser avec votre propre intonation.

Par ailleurs, pour fluidifier votre élocution, faites des exercices de diction, du genre: «Je suis extraordinairement exaspérée, vous cherchez à vous excuser, malgré vos explications exposées, vous êtes sans excuses.» Internet regorge de ce type de phrases d’entraînement.

Respirer par le ventre. En position assise ou couchée, placez vos mains sur le ventre. Inspirez pendant trois secondes par le nez en gonflant votre ventre, bloquez l’air pendant trois secondes, puis expirez lentement par la bouche en laissant le ventre dégonfler. Recommencez pendant quelques minutes (3 à 5). Cette respiration, qui permet de réduire le stress, est à refaire plusieurs fois par jour.

Revoir sa communication non verbale. Pas besoin de prononcer un mot pour être éloquent: regard, expressions, posture parlent pour vous…

Avec l’aide de quelqu’un ou devant un miroir, entraînez-vous à prendre une position d’ouverture aux autres (épaules ouvertes, cou tendu, bras en avant…) et, après les avoir repérés, tentez d’éliminer vos gestes parasites (grattouillages du nez ou des oreilles, mains qui se tordent, etc.).

Quelques jours avant la prise de parole

Répéter. Après avoir potassé vos dossiers et préparé votre discours (en pensant aussi aux questions qu’il pourrait susciter!), répétez votre intervention plusieurs fois, en changeant de ton, en modulant votre voix… L’idée n’est pas de l’apprendre par cœur mais de vous la «mettre en bouche». Si possible, demandez à quelqu’un de vous écouter et de commenter, afin de pouvoir reprendre ou retravailler ce qui devrait éventuellement l’être.

Juste avant

Chauffer sa voix. Parlez un peu, chantonnez, faites des exercices de diction…

Respirer. Faites quelques minutes de respiration abdominale. Et dédramatisez: vous n’êtes pas une exception, plus d’une personne sur deux a peur de s’exprimer en public. Par ailleurs, relativisez, vous ne risquez pas votre vie!

Et encouragez-vous vous-même comme si vous motiviez votre meilleure amie dans une situation identique.

Se détendre. Si vous avez le temps, défoulez-vous avant votre intervention (course, danse, yoga, natation…). Si ce n’est pas possible, tant pis. En revanche, pour vous décrisper, faites des mouvements de type rotation de la tête et du cou, haussements d’épaules, étirement des bras… sans oublier des grimaces pour relaxer visage et bouche.

Après

Ne pas se flageller. Votre présentation n’était pas terrible? Ça peut arriver, personne n’est à l’abri d’un loupé.

Et rassurez-vous: plus vous oserez, plus vous serez à l’aise. Vous doutez? Pensez à la Charlotte Gainsbourg des débuts et à celle d’aujourd’hui…  

A lire: La prise de parole en public, de Catherine Sorzana (Ed. EdiSens), 50 exercices pour parler en public, deLaurence Levasseur (Ed. Eyrolles).

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