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Bien-être

Comment dompter son stress en quelques leçons

Comment dompter son stress en quelques lecons

Pour Benjamin Lubszynski: «Le stress fait certes varier le rythme respiratoire (en l’occurrence en l’augmentant) mais ce qui est formidable, c’est que la réciproque est vraie.» En clair, ralentir sa respiration permet de se calmer. Pour ce faire, il existe différentes approches simples. Elles sont certes connues… mais méritent d’être répétées.

© Getty Images

Praticien en thérapies brèves, youtubeur connu pour ses vidéos d’hypnose sur la chaîne Figaro Live (un million de vues par mois en moyenne) et auteur du best-seller Bien dormir, ça s’apprend, Benjamin Lubszynski s’attaque aujourd’hui au stress. Histoire de nous permettre de retrouver un peu de zénitude et d’améliorer notre état général (sommeil, anxiété, digestion…), il propose un programme complet, à suivre sur deux mois. Ainsi qu’une série de techniques à résultats immédiats, à réaliser à chaque pic de tension. Et dont voici quelques exemples…

La méthode Jacobson

Élaborée en 1928 par le psychiatre américain Edmund Jacobson, cette méthode part de l’idée que toute tension psychique provoque des contractions au niveau de la musculature. Le principe est simple, résume Benjamin Lubszynski: «Plus vous bandez vos muscles fort et longtemps, plus ils se fatiguent. Plus ils se fatiguent, plus ils se détendent. En deux minutes, on obtient, de ce point de vue, le même effet qu’une séance de gym.» Comment on fait? Contractez le visage, le cou, les épaules, le torse, les bras et les jambes, serrez les poings et recroquevillez vos orteils, bref, tendez tous vos muscles. Tenez aussi longtemps que possible puis relâchez. «Et recommencez au moins quatre fois» d’affilée, préconise le psy.

Les respirations

Pour Benjamin Lubszynski, les choses sont assez simples: «Le stress fait certes varier le rythme respiratoire (en l’occurrence en l’augmentant) mais ce qui est formidable, c’est que la réciproque est vraie.» En clair, ralentir sa respiration permet de se calmer. Pour ce faire, il existe différentes approches simples. Elles sont certes connues… mais méritent d’être répétées.

La respiration au carré: Inspirez pendant 4 secondes, bloquez à plein 4 secondes, expirez à fond 4 secondes, bloquez à vide 4 secondes. Et recommencez dix fois.

La respiration dite «de la paille»: Au début, pour prendre le pli, munissez-vous d’un segment de paille ou d’un petit rouleau de papier de 3 cm de long. Inspirez normalement par le nez puis expirez par la bouche, via la paille. «Essayez de faire le moins de bruit possible et de faire durer l’expiration le plus longtemps possible.» Une fois que vous maîtriserez le truc, vous pourrez vous passer du tube: il suffira de donner à votre bouche la forme en cul-de-poule et le tour sera joué.

La respiration du «Ooom laïc»: Il suffit d’inspirer profondément par le nez et d’expirer par la bouche en prononçant «un Oooooom le plus long et vibrant possible, un peu comme si vous vous étiez transformée en bol chantant tibétain!» La connotation spirituelle de la chose vous embête? Pas de souci: vous pouvez la remplacer par un Oooo plus neutre et moins oriental. L’intérêt de cette pratique? «De sentir une vibration très agréable de la tête aux poumons, qui invite à détendre les muscles du visage, de laisser tomber les épaules et enfin de relâcher les tensions du torse.»

Être zen, ça s’apprend – 2 mois de programme pour vaincre le stress, Benjamin Lubszynski, Ed. du Rocher.

Mais encore... Les jeux vidéo «actifs»

Certains jeux vidéo sont bons pour la santé, et notamment quand on est atteint de diabète de type 1. Si, si. C’est en tout cas ce que vient de démontrer une étude internationale menée au Brésil et au Royaume-Uni. Bon, ne rêvons pas: il n’est pas ici question d’Angry Birds, de Minecraft, de Call of Duty, d’Among Us ou de Sea of Thieves mais bien de jeux «actifs» comme les tapis de danse, plateformes de mouvement, etc. dans lesquels il faut bouger pour contrôler les personnages et/ou marquer des points.

En clair, mesures pointues à l’appui, ces activités ludiques produisent les mêmes effets physiologiques que ceux induits par une course sur tapis roulant, y compris en termes de diminution du taux de glucose dans le sang après l’exercice.

Autrement dit, trente minutes de jeu ou de jogging, c’est kif-kif. À une grosse nuance près: le niveau de plaisir et de motivation, clairement supérieur quand on joue!

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