Femina Logo

Ecologie

Vegan, mais pas que: une nouvelle étude dévoile les meilleurs régimes pour le climat

Vegan regimes climats

L'adoption d'un régime vegan réduit de 70% l'empreinte carbone moyenne par habitant et serait le moins émetteur de gaz à effet de serre dans 97% des pays étudiés.

© mediaphotos / IStock

Dans la foulée d'un rapport des experts climat de l'ONU qui soulignait en août 2019 la nécessité de changer nos habitudes alimentaires pour lutter contre le réchauffement climatique, des chercheurs de la Johns Hopkins University ont modélisé les impacts de ces neuf régimes (de vegan - sans aucune protéine animale - à un jour par semaine sans viande) sur 140 pays pour lesquels la FAO dispose de données fiables concernant le bilan alimentaire sur la période 2011/13.

Selon leur étude, publiée ce 17 septembre 2019 dans la revue «Global Environmental Change», «un mouvement vers des régimes tournés vers les végétaux est essentiel pour atteindre les objectifs» en matière de réchauffement climatique.

En effet, si les 140 pays étudiés adoptaient au contraire un régime alimentaire comparable à ceux des pays développés de l'OCDE, augmentant donc sensiblement leur consommation de viande et produits laitiers, l'empreinte carbone par tête augmenterait de 135% et l'empreinte hydrique de 47%.

Par contre, l'adoption d'un régime vegan réduit de 70% l'empreinte carbone moyenne par habitant et serait le moins émetteur de gaz à effet de serre dans 97% des pays étudiés.

Mais les régimes alimentaires incorporant la consommation d'animaux du bas de la chaîne alimentaire (petits poissons comme sardines ou harengs, mollusques ou insectes) présentent une plus grande flexibilité et des apports en protéines pouvant être nécessaires à certaines populations, notamment dans les pays connaissant des problèmes de malnutrition, avec des bénéfices environnementaux comparables.

Une approche pays par pays

Suivent dans l'ordre le régime deux-tiers vegan (un repas sur trois), puis végétarien (avec œufs et produits laitiers), pescetarien (poisson comme seule protéine animale), sans viande rouge, sans produits laitiers, faible en viande rouge et avec un jour sans viande par semaine.

Sur les neuf régimes étudiés, les sept premiers feraient diminuer l'empreinte carbone et hydrique mondiale si les 140 pays les adoptaient, mais les deux derniers les feraient augmenter.

L'étude avertit que les objectifs de nutrition auront un impact global, puisque 49% des pays étudiés n'atteignent pas le niveau recommandé d'apports en protéines, 36% en calories. La mise à niveau peut réduire, et parfois annuler les gains environnementaux d'une modification des régimes alimentaires.

Elle recommande donc une approche pays par pays, les pays développés aux régimes alimentaires riches devant plus modifier leurs habitudes et les autres adapter leur développement.

Concernant les apports alimentaires, c'est sans surprise la viande issue de ruminants qui a la plus forte empreinte carbone: en moyenne et par portion 316 fois plus que les légumineuses, 125 fois plus que les noix et graines et même 40 fois plus que le soja.

Juliane vous suggère de lire aussi:

Podcasts

Dans vos écouteurs

E94: Les bienfaits du jeu vidéo sur notre épanouissement

Dans vos écouteurs

Tout va bien E89: Comment mieux comprendre nos rêves

Notre Mission

Un concentré de coups de cœur, d'actualités féminines et d'idées inspirantes pour accompagner et informer les Romandes au quotidien.

Icon Newsletter

Newsletter

Vous êtes à un clic de recevoir nos sélections d'articles Femina

Merci de votre inscription

Ups, l'inscription n'a pas fonctionné