Si le phénomène de dénatalité qui frappe le pays n’est pas revu à la baisse, ce dernier pourrait voir sa population chuter de 32,3% d’ici l’année 2060, passant ainsi de 128 à moins de 87 millions d’individus. Stagnant à 1,35 enfant par femme, le taux de fécondité calculé pour cette période serait en effet largement inférieur au seuil minimum autorisant le renouvellement des générations, et fixé à 2,1 enfants par femme.
Conséquence inévitable d’un tel scénario, les personnes âgées de plus de 65 ans constitueraient alors 40% des âmes dans l’archipel, laissant présager un véritable cataclysme pour le système de protection sociale. Mais le manque de vigueur de la natalité n’est pas la seule cause du mal qui frappe la démographie japonaise.
L’allongement significatif de l’espérance de vie s’y conjugue pour amplifier ses effets. En 2060, toujours, celle-ci devrait être de 84,19 ans pour les hommes et même de 90,93 années pour les femmes! Et tout cela n’est plus vraiment de la science-fiction, puisque la patrie de Mishima abrite déjà la plus grande concentration de centenaires de la planète…
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