Femina Logo

Le chignon est impeccable. Le maquillage nude rehausse le teint juste ce qu’il faut. Le tailleur, bleu marine, est parfait de sobriété. La montre et les bijoux sont discrets, les ongles manucurés mais dépourvus de polychromies tendance. Ni provocation. Ni ostentation. La tenue qu’aborde cet après-midi Stéphanie Martinez à la Réception du Beau-Rivage de Genève est un modèle du genre. Pourtant, dès que le regard de la jeune femme croise le vôtre, la magie opère. Le large sourire qui fait pétiller ses grands yeux bleu gris vous enveloppe. Vous sentez qu’en ce lieu de luxe et d’excellence un brin intimidant, vous êtes le bienvenu.

Ce petit truc en plus, son talent pour les langues étrangères, son expérience dans cet hôtel historique et le soutient de ses collègues, voici la formule qui a sans doute permis à Stéphanie de remporter le prix Bucherer de meilleure jeune réceptionniste de Suisse en décembre dernier. Et de concourir le 18 janvier prochain pour le titre Campbell de meilleure jeune réceptionniste internationale. Un challenge pour la jeune femme, à la fois grisée et un peu stressée par l’enjeu: «Je représente le pays dans lequel beaucoup des candidats des autres nations sont venus se former dans les grandes écoles hôtelières, où la qualité de l’accueil haut de gamme est très importante», explique Stéphanie.

Réceptionniste à Beau-Rivage Genève depuis mai 2010, elle doit sa participation à ces concours à Franck Albespy, directeur de la réception, et Julia Fernholtz, sa collègue, elle- même titulaire du prix Bucherer en 2009. «On a fait un petit concours interne sous forme de jeux de rôle, où j’ai affronté l’un de mes collègues pour savoir qui se présenterait au Prix. Quand j’ai su que c’était moi, je me suis dit «wahou!» J’étais très curieuse de savoir si j’allais y arriver.» Tests théoriques et techniques, jeux de rôle, simulations de situations difficiles face à des clients exigeants, le tout en Anglais… La jeune femme doit garder son sang-froid pour prétendre incarner l’excellence de l’accueil 5 étoiles.

Une voie toute tracée

Une carrière dans l’hôtellerie… Stéphanie, qui rêve un jour d’ouvrir son propre hôtel, parle plus volontiers de vocation. Née à Genève d’une maman écossaise et d’un papa espagnol, cette fille unique y grandit jusqu’aux portes de l’adolescence: «Mes parents se sont rencontrés ici. Ma maman était femme de chambre à l’Hôtel des Bergues, mon père travaillait dans la restauration.» Stéphanie a 12 ans lorsque ses parents partent aux Iles Canaries pour y investir chaque sous patiemment économisé dans le tourisme: «Ils ont créé des appartements et des villas de luxe en location. Dès mon adolescence, j’ai appris à dire bonjour et bienvenue», confie-t-elle en riant. Après un diplôme en tourisme obtenu à Tenerife et quelques séjours en Europe pour parfaire ses langues – trilingue français, anglais, espagnol, elle parle aussi l’allemand et un peu le japonais par passion –, elle revient à Genève. Elle y intègre l’équipe d’accueil de Beau-Rivage, au sein de laquelle elle vous souhaite la bienvenue, et vous sentez qu’elle le pense vraiment. Tout un art!

Podcasts

Dans vos écouteurs

E94: Les bienfaits du jeu vidéo sur notre épanouissement

Dans vos écouteurs

Tout va bien E89: Comment mieux comprendre nos rêves

Notre Mission

Un concentré de coups de cœur, d'actualités féminines et d'idées inspirantes pour accompagner et informer les Romandes au quotidien.

Icon Newsletter

Newsletter

Vous êtes à un clic de recevoir nos sélections d'articles Femina

Merci de votre inscription

Ups, l'inscription n'a pas fonctionné