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Pour ou contre? Notre avis sur le Megxit

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«Meghan ne peut pas se défiler, ELLE A SIGNé EN TOUTE CONNAISSANCE DE CAUSE! Elle ne peut feindre de découvrir que la vie de princesse est éreintante et contraignante.»

© Getty

Pour

Ellen de Meester, journaliste Web

Ça y est, ils l’ont fait. Lassés de courir, harassés par les flashes, Meghan et Harry ont rendu leur tablier. Le conte de fées moderne que tout le monde applaudissait avec tant de ferveur a pris un tournant que l’opinion n’est pas certaine d’apprécier. Sur les réseaux sociaux, on leur reproche leur égoïsme, leur ingratitude, leur lâcheté… Meghan, pourtant mise en garde par ses amis américains, s’est-elle montrée trop naïve en imaginant qu’elle pourrait s’adapter à ce milieu si complexe? Sans doute, oui. Aveuglé par l’amour, le couple n’a pas su prédire que les 30 millions de paires d’yeux rivés sur leur mariage ne se détourneraient jamais. Ils ne sont qu’humains. Et comment leur en vouloir, puisque c’est exactement pour ça que nous aimions leur histoire? On les aimait parce qu’ils sortaient de l’ordinaire et parce que leur amour faisait ployer la tradition. Pleins d’espoir, ils ont essayé d’être eux-mêmes à Buckingham, d’utiliser leur fulgurante célébrité pour défendre les causes qui leur tenaient à cœur.

Mais comment vivre sa vie, lorsque la popularité se transforme en harcèlement et que les règles familiales vous interdisent de vous cacher? Dans les semaines qui ont précédé leur résignation, Meghan était «au bord du gouffre».

Et puisqu’il s’était juré de lui épargner le sort de sa mère, Harry a décidé de protéger sa femme. Ce n’est pas un drame! Il y a des choses bien plus graves qui se déroulent dans le monde actuellement.

Le prince n’a pas tourné le dos à la couronne (qui lui a d’ailleurs toujours pesé), il a simplement pris un peu de recul, pour donner plus d’espace à sa famille. Si ce n’est pas une suite digne du conte de fées initial, je ne sais pas ce qu’il vous faut.

Contre

Valérie Fournier, journaliste

Quelques heures après l’annonce shocking du prince Harry, les posts humoristiques pour parler du Megxit ont envahi le Net: Meghan portraiturée en Yoko Ono; la reine demandant à James Bond de s’occuper du cas, «comme pour Epstein»; Kate hyperventilant en réalisant qu’elle va se coltiner tout le boulot. Parce que oui, c’est un tsunami sur la monarchie, une insulte à l’institution, un crachat dans la soupe royale.

Meghan ne peut pas se défiler, ELLE A SIGNÉ EN TOUTE CONNAISSANCE DE CAUSE! Elle ne peut feindre de découvrir que la vie de princesse est éreintante et contraignante.

Certes, la réponse de Buckingham Palace a coupé court à la polémique. La reine soutient son petit-fils, qu’elle adore, de notoriété publique, mais on se doute que derrière les convenances, l’indétrônable souveraine doit avoir le cœur gros.

Les fans de la série «The Crown» le savent, Elizabeth Alexandra Mary a perdu le droit d’avoir des opinions personnelles le jour où elle est devenue Elizabeth II. Scrutée depuis toujours, la famille royale fascine, agace, mais rassemble aussi. Il suffit de voir l’engouement populaire suscité par chaque événement. Aussi ne peut-on pas cautionner le caprice de Meghan. Car même si sa relation avec Harry représentait un exemple de progressisme, une preuve de la modernité des Windsor, Meghan s’est rapidement attiré l’inimitié du public. Si les tabloïds s’acharnent sur elle, ce n’est pas sans raison. Capricieuse, tyrannique avec son personnel, peu respectueuse du protocole, la duchesse de Sussex fonce droit dans le mur, qu’il soit canadien ou anglais

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