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L’homme et sa voiture
Il n’empêche, selon une très rigoureuse étude réalisée par la soussignée sur un large panel d’au moins dix représentants du genre masculin, certains hommes entretiennent encore un rapport énigmatique avec l’automobile.
Mais encore? Primo, d’aucuns (non, pas tous) demeurent encore, et en dépit des progrès de la science, convaincus que le plus important, c’est la taille. Alors qu’à l’instar de la partie la plus intime de leur anatomie, ce qui compte, c’est surtout un usage habile.
Deuzio, l’automobiliste à forte concentration de testostérone croit que la règle sur les routes asphaltées, c’est le «collé serré». Raison pour laquelle, il circule ou plante les freins au feu rouge à 2,5 centimètres de la voiture qui précède. Au hasard, la vôtre. Ce qui vous oblige à rester en apnée à chaque redémarrage en côte, pour peu que vous soyez basée dans une ville pentue.
Tertio, et en vertu d’un montage génétique propre, l’homme est conçu avec l’option créneau intégrée. Alors que l’exercice relève, chez vous, de la prouesse hautement exsudante. Foin de fronde féministe, nous savons (avec l’aide de l’Office de la statistique) que des deux genres, c’est le second qui domine le mieux le cheval à moteur.
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