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Gilles Dana, responsable de notre département RSE (Responsabilité Sociale de l’Entreprise), porte depuis plusieurs années un intérêt tout particulier à cette notion. Par quelques questions j’aimerais partager avec vous ce thème dont tout le monde parle sans en saisir les impacts potentiels.

ROBIN «Gilles, tu insistes depuis longtemps chez Switcher sur cette notion de mobilité qui te tient à cœur. Explique-nous donc de quoi il s’agit?»
GILLES «Un des enjeux du XXIe siècle est la notion de déplacement d’un point A à un point B pour une personne ou pour une marchandise. De mon point de vue, on peut agir de différentes manières au niveau de la mobilité:
Concernant le transport de marchandises, nous avons décidé chez Switcher, pour les transports de marchandises, d’utiliser uniquement des gros containers, passant des containers 20 pieds aux containers 40 pieds. Tous sont obligatoirement chargés sur rail dès leur arrivée dans les ports d’Europe du Nord; il n’y a plus aucun transport en camion. Notre partenaire Kuehne & Nagel est en charge de ces transports. Nous partageons les frais, à parts égales, pour la compensation des impacts CO2. En 2011, nous avons compensé 260 tonnes de CO2, pour un coût de 0,3 centime par T-shirt. Ainsi, en faisant de l’écologie, nous avons réussi à faire baisser les coûts du transport!
Les voyages professionnels en avion sont eux aussi compensés grâce à Myclimate (Zürich) et dans d’autres cas nous préconisons l’utilisation du train pour les déplacements en Suisse notamment. De plus, les représentants chez Switcher possèdent tous un véhicule d’entreprise catégorie énergétique A.
Il s’agit également d’éviter les voyages inutiles des managers en encourageant le système de vidéoconférence qui existe depuis plus de 10 ans déjà chez Switcher, bien avant l’arrivée de Skype… Nous n’oublions pas pour autant le contact humain avec nos partenaires et fournisseurs, en les rencontrant régulièrement.
Nous pensons également au flux de colis (100'000 envois/an) transportés par la Poste et compensés grâce au projet Pro Clima. L’année passée nous avons compensé 241 tonnes de CO2, pour un coût de 20 centimes par colis.»

«J’ai bien compris, la compensation des envois et des voyages, mais concernant les déplacements quotidiens?»
«En effet, c’est ce que l’on nomme plus communément les trajets pendulaires. L’idée c’est de sensibiliser nos collaborateurs aux impacts de la mobilité individuelle. A cet effet, nous avons mis en place un plan de mobilité. Tous les collaborateurs qui viennent en voiture payent 1 Sfr./jour pour leur place de parking, ceux qui viennent en covoiturage uniquement la moitié. Une partie de cet argent est ensuite reversé aux collaborateurs qui utilisent les transports publics pour venir sur leur lieu de travail. La seconde partie de l’argent récolté est versée à tous ceux qui utilisent dans leur vie privée, dans leur cercle familial les transports publics. La gestion du plan de mobilité a été confiée à une apprentie qui coordonne l’ensemble du projet (contact, calcul d’impacts C02, réalisation de la fiche pour les collaborateurs…)

«Y a-t-il une manière pédagogique et ludique de faire prendre conscience à nos clients, partenaires, etc. de ces enjeux?»
«Pour rester cohérent, nous avons étendu ce plan de mobilité à tous les visiteurs qui viennent dans nos locaux. Dès leur arrivée à la réception, nous leur proposons de compenser les impacts CO2 liés au trajet qu’ils ont effectués. Les trajets en covoiturage et en transports publics sont alors récompensés par un bon d’achat dans une boutique Switcher.
Il est intéressant de constater que les visiteurs, tels que des ONG, sont ravis et perçoivent immédiatement l’aspect «responsable» et «ludique» du concept.
Dans certains cas, les visiteurs soit moins sensibles à cette forme de mobilité, nous constatons alors qu’il est un peu trop tôt… mais ça viendra! Nous encourageons toutes les entreprises à intégrer ce type d’initiative et servons volontiers de soutien pour toutes questions!»

«Pour moi, la culture d’entreprise n’est que l’ensemble des idées novatrices, activistes, ou toutes formes d’idées émanant de l’interne, telle celle surprenante et pionnière de Gilles.
Encore une fois, on ne doit pas s’arrêter à ce que l’entreprise produit dans ses activités, mais bien la manière dont elle gère cette production et l’ensemble de ses activités. Derrière un T-shirt il y a un monde de réflexion, c’est ce qui fait notre raison d’être et notre plaisir. Je vous rappelle ainsi les 3 questions essentielles auxquelles une entreprise doit pouvoir répondre: pourquoi une entreprise développe un produit, comment elle le crée et où (dans quel pays)?»

Nous sommes là pour répondre à vos questions!

A très bientôt!

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