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Des parents ne viennent plus chercher leurs enfants à la sortie de l’école. Certains leur laissent un petit mot: «Je ne viendrai pas te chercher ce soir. Je n'ai pas d'argent, je ne peux plus m'occuper de toi. Pardon. Ta maman», raconte un reportage du quotidien Kathimerini, relayé par le Courrier International. Et ce genre de drame, n’est pas rares dans la banlieue d'Athènes.

Des centaines de parents au chômage depuis des mois et en situation de précarité en arrivent à devoir prendre la décision extrême d’abandonner leurs enfants. La moitié des demandes dans les centres d’accueil ou foyer prévus normalement pour accueillir des cas de maltraitance, vient de parents très pauvres. Huit fois sur dix, ce sont des familles monoparentales qui n'ont pas de parents autour d'eux pour les aider.


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