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Une seule planète

L'édito d'Alexandre Lanz: «Entre ciel et mer»

Edito alexandre lanz

«Tiraillée entre deux ères, l’humanité se heurte à ses contradictions, ses zones d’ombre, l’individualisme triomphant et ses élans de solidarité, parfois.» - Alexandre Lanz

© ANOUSH ABRAR

Entre deux vagues, entre deux mondes. Entre deux cycles saisonniers bouleversés par le réchauffement de la planète: quand la Terre crie famine, quand les flux migratoires s’intensifient pour des raisons écologiques ou humanitaires, quand la calotte glaciaire et nos glaciers fondent comme neige au soleil, quand les éléments se déchaînent sur Terre comme en mer, on se tourne vers les étoiles pour trouver des réponses concernant l’avenir incertain de notre civilisation.

Certains rêvent à des lendemains qui chantent en admirant l’aura mystique de la Lune, d’autres esprits intrépides fantasment l’exode sur Mars. Comme si l’air y était plus frais et l’herbe plus verte. Rien de tel en effet que de lever les yeux en direction des étoiles pour reprendre son souffle lorsqu’on suffoque ici-bas.

L'humanité en transition

Tiraillée entre deux ères, l’humanité se heurte à ses contradictions, ses zones d’ombre, l’individualisme triomphant et ses élans de solidarité, parfois. Dans ce compte à rebours où le doigt menaçant de l’horloge effrayante de Charles Baudelaire pointe sur nous, on attend les saisons de ce nouveau monde (Vivaldi, si tu nous entends, Show must go on, comme rugissait l’autre!), les nouveaux codes sociaux qui n’excluent pas, les nouveaux modèles économiques qui ne privilégient pas toujours les mêmes et qui remettent la nature et ses alternances au centre de l’attention.

Dans le sas temporel où nous nous trouvons, tout est à redéfinir et reconstruire sur de nouvelles équations. À quoi ressembleront les vêtements de la transition tant redoutée et attendue comme le Messie? Irons-nous en mode survivaliste façon Mad Max ou en Gucci ultrachic et durable?

Tendu comme un élastique prêt à péter à tout moment, cet instant charnière est chaotique et polarisant. Forcément. Entre deux âges, la jeunesse accuse les boomers d’être responsables de tout ce qui ne tourne plus rond sur Terre et les personnes plus âgées se lamentent de la radicalisation de pensée des plus jeunes.

Et si au lieu de se toiser en chiens de faïence, nous envisagions les nombreuses mutations de la planète en nous intéressant aux autres?

Même celles et ceux qui ne pensent pas comme nous ont beaucoup à nous apprendre. Et vice versa. Ça semble tout con comme ça, pourtant dans la pratique, c’est parfois bien plus complexe qu’il n’y paraît.

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