Femina Logo

news société

«Je me suis mise à pleurer, car je voulais être parfaite»: Serena Williams raconte sa dépression post-partum

Serena williams maman larmes je voulais etre parfaite

«La dépression post-partum fait partie de la grossesse, c'est un peu le quatrième trimestre - les gens devraient en parler davantage!»

© Getty Images

Serena Williams a beau être une invincible sportive, une super-héroïne en combinaison de «Cat woman», elle reste une femme comme les autres, une fois loin des courts de tennis. En février 2018, elle rédigeait une longue tribune pour le site de «CNN», dans laquelle elle revenait sur son accouchement difficile, une épreuve qui a bien failli lui coûter la vie: «C'était un sentiment incroyable d'avoir accouché. Et puis tout s'est mal passé», écrivait-elle alors, bouleversant sa communauté de fans (et nous avec!). À la fin du texte, elle suppliait ses lecteurs d'offrir leur soutien à l'organisation Unicef, qui se bat perpétuellement pour diminuer les taux de mortalité maternelle et infantile.

Quelques mois plus tard, la championne de 36 ans s'en est parfaitement remise, faisant même un come-bach tonitruant le 29 mai 2018, à l'occasion du Tournoi de Roland-Garros. Son adorable fille, Olympia, a désormais neuf mois, et apparaît déjà en couverture des magazines, aux côtés de sa maman. Bien que tout semble se dérouler à merveiller, Serena ne tente absolument pas de masquer les côtés moins parfaits de ses premières semaines en tant que maman. Dans une interview accordée au magazine «Harper's Bazaar», elle évoque notamment sa dépression post-partum, révélée par un simple incident du quotidien:

«Je me souviens qu'un jour, je cherchais la bouteille d'eau d'Olympia. J'étais tellement fâchée de ne pas parvenir à la trouver, que je me suis mise à pleurer. Je voulais tellement être parfaite pour elle.»

Un quatrième trimestre

La tenniswoman déplore que le sujet soit aussi peu abordé dans les médias. «Je pense que j'y fais encore face aujourd'hui, admet-elle. La dépression post-partum fait partie de la grossesse, c'est un peu le quatrième trimestre - les gens devraient en parler davantage!»

Malgré ces difficultés, Serena est convaincue d'être une bonne mère: «Je pense et j'espère l'être, je ferai tout pour être la meilleure maman possible pour ma fille!» Dans la même interview, elle admet également rêver de mettre au monde une deuxième petite fille: «Olympia a besoin d'une petite soeur», indique-t-elle, avant d'ajouter qu'elle souhaiterait également avoir un garçon.

La puissance de cette grande championne, qui crève l'écran à chacun de ses revers, se ressent même par écrit, dans le choix des mots: Serena évoque une «force» qu'elle pressent déjà chez sa propre fille. Cela ne nous étonne pas le moins du monde: les lionnes ne font pas des chatons!

vous suggère de lire aussi:

Podcasts

Dans vos écouteurs

E94: Les bienfaits du jeu vidéo sur notre épanouissement

Dans vos écouteurs

Tout va bien E89: Comment mieux comprendre nos rêves

Notre Mission

Un concentré de coups de cœur, d'actualités féminines et d'idées inspirantes pour accompagner et informer les Romandes au quotidien.

Icon Newsletter

Newsletter

Vous êtes à un clic de recevoir nos sélections d'articles Femina

Merci de votre inscription

Ups, l'inscription n'a pas fonctionné