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Jane Goodall, reine de la planète des singes

Jane goodall reine de la planete des singes

Jane Goodall reste optimiste: pour elle, la jeunesse commence à faire bouger positivement les choses.

© Getty Images

C’est qui?

En 1944, Jane Goodall a 10 ans. Pleine de rêves, elle raconte à qui veut l’entendre qu’une fois grande, même si sa famille n’a que peu de moyens, elle quittera Bournemouth (GB), partira en Afrique pour observer les animaux sauvages, puis écrira des livres pour raconter ses découvertes. A l’époque, tout le monde se moque d’elle. Tout le monde sauf sa mère, qui lui répète: «Travaille dur, saisis les occasions qui se présentent et surtout, n’abandonne jamais!» Un conseil qu’elle suit.

Si bien qu’en 1960, cette secrétaire de formation lâche tout pour partir en Tanzanie étudier les chimpanzés dans leur environnement naturel – une recherche qui a profondément bouleversé la compréhension des rapports entre les humains et le règne animal. Mais ce n’est pas tout: parallèlement, elle se lance dans le militantisme écologique. Du coup, sans relâche depuis 1986, elle sillonne la planète 300 jours par an pour sensibiliser le monde à l’environnement.

«Les chimpanzés nous ont aidés à comprendre qu’il n’y a pas de frontière nette entre les humains et le reste du règne animal. C’est une ligne floue… de plus en plus floue!»

Pourquoi on en parle?

2020 marque le 60e anniversaire du sanctuaire que Jane Goodall a fondé à Gombé, en Tanzanie. C’est en effet là qu’elle s’est installée en 1960 et a lancé ce qui s’avère être la plus longue recherche de terrain menée sur des primates vivant dans leur environnement naturel. Ce travail acharné, qui se poursuit et qu’aucun zoologue n’avait entrepris auparavant, lui a notamment permis de démontrer que les chimpanzés utilisaient des outils pour s’alimenter, étaient omnivores et, surtout, faisaient preuve d’une vraie personnalité.

De plus, la primatologue est l’héroïne d’une série de romans jeunesse, dont le premier tome sort ce printemps. En gros, il y sera question de Gombé, de l’Institut Jane Goodall, fondé en 1977, ou encore des engagements environnementaux de la chercheuse; laquelle, en plus d’avoir participé au film «Animal», de Cyril Dion (en salles à l’automne 2020), fait aussi l’objet d’un documentaire prochainement diffusé à la télévision française.

Qu’est-ce que les autres en disent?

Commandeur de l’ordre de l’Empire britannique, distinction remise par une Elizabeth II très appréciative, en 1995, Dame Jane Goodall a été récompensée dans le monde entier: médaille d’or de l’Unesco, médaille Benjamin Franklin pour la science ou encore messager de la paix des Nations Unies, entre autres. Concrètement, scientifiques, chefs d’Etat ou dirigeants d’institutions internationales louent son travail auprès des chimpanzés, bien sûr, mais aussi son pacifisme, son engagement et sa «douce ténacité».

Ainsi que «son acuité, sa vivacité et son enthousiasme sans faille», ajoute le réalisateur Cyril Dion, qui s’avoue baba d’admiration. Tout aussi séduite, Meghan Markle lui a déclaré son amour via Twitter («Vous êtes mon idole depuis toujours!»), tandis que son mari, le prince Harry, s’est exprimé dans Vogue: «L’une des choses que j’aime le plus, c’est que pour accomplir la mission qu’elle s’est fixée, elle se concentre sur la jeune génération, sans préjugés.»

Ce qui la rend optimiste? «Les jeunes sont la principale raison de mon optimisme. Ce n’est pas parce qu’ils peuvent changer le monde, mais parce qu’ils sont en train de changer le monde!»

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