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Jameela Jamil en fait des kilos

Jameela Jamil The Good Place militante

Frivole à l’écran, militante hors des plateaux, elle veut briser les codes tyrannisant les femmes.

© Getty Images

C’est qui?

La Britannique de 33 ans, qui fut institutrice et présentatrice radio-télé, a accédé à la reconnaissance grâce au rôle de socialite superficielle, mais terriblement spirituelle, qu’elle joue dans «The Good Place», sur NBC et Netflix.

Emigrant aux Etats-Unis pour devenir autrice, elle est inscrite à un casting par son agent littéraire, qui trouve que le rôle est taillé pour elle. «En fait, ils avaient besoin d’une grande bringue insupportable [elle mesure 1,80 m] d’origine pakistanaise. Du coup, je suis devenue incontournable», raconte celle dont les imprimés à fleurs font désormais fureur, à l’écran comme à la ville.

Pourquoi on en parle?

Souffrant encore dans sa chair de troubles alimentaires passés, elle lutte avec énergie contre «la dictature des kilos». Durant six mois, elle se bat pour que les célébrités ne puissent plus vanter, sur les réseaux, les vertus mensongères des produits amaigrissants miracles, coupables de cibler «les plus naïfs, les moins au courant des dangers pour la santé, les ados». Elle n’hésite pas à tacler les mensonges de la diète prônée par les Kardashian (entre autres) et leurs illustrations photoshopées. Au final, elle obtient qu’Instagram renonce à la publicité pour des produits minceur ou de la chirurgie esthétique pouvant toucher les mineurs.

Qu’est-ce que les autres en disent?

La chanteuse Taylor Swift, une copine, loue «son intrépidité dans la lutte contre les pièges qu’une société obsédée par la perfection tend aux femmes». Quant à l’autrice Caitlin Moran, elle la trouve «extraordinaire. Elle a tout simplement inventé une nouvelle voie.»

Comme pour le prouver, Jameela partage la couv du dernier InStyle avec Celeste Barber qui, usant de son physique de mère de famille lambda, se moque des clichés parfaits des stars sur Instagram.

Ce qui la fait sortir du lit

Celle qui se dit «féministe en construction» croit aux vertus du pardon.

«Cette société est parfois en recherche de pureté morale, relève-t-elle, mais je ne crois pas que ce soit atteignable. Tout ce qui est possible, c’est le progrès, pas la perfection.»

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