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«Il» arbore une tenue de saison
Il, donc, a assimilé une règle vestimentaire globale. Soit enregistrer dans son cerveau limbique (celui qui mémorise les choses plus ou moins rigolotes de l’existence) que, dès les premiers mouvements de sève arboricole, la tendance était au net éclaircissement des garde-robes. Y compris masculines.
Ainsi, depuis quelques semaines, Il arbore une tenue à dominante beige. Arbore n’est pas le terme approprié. En vérité, soudainement animé par un élan de fashionisto débutant, il se pavane dans sa tenue printanière. Il traverse la cantine en se trémoussant ostentatoirement. Tantôt, il fait virevolter son Urban structure, façon show case, tantôt il tripote les manches de sa veste. Objectif de cette chorégraphie embryonnaire inspirée des ballets de Reda? Faire comprendre à son entourage qu’il est bien raccord avec la saison.
Alors? Abstenez-vous (il s’agit là d’une simple précaution d’usage car nous sommes insoupçonnables à cet égard) de railler ces surprenantes coquetteries. Au contraire, félicitez-le pour son élégance, pour son goût sûr. Mieux, faites valser le dithyrambe, actionner la boîte à superlatifs. Les hommes sont sensibles à tout cela.
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