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Happy Birthday Femina!

«Femina», c'est vous: portraits de 6 lectrices et lecteurs

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«Ce que j’apprécie dans Femina, c’est que j’y découvre sans cesse de nouvelles choses et que beaucoup d’articles contribuent à lever les tabous sur pas mal de sujets.» - Noémie Kornfeld

© MAGALI GIRARDIN

Découvrez notre campagne marketing, réalisée pour les 60 ans de Femina, dans laquelle les six personnes interrogées apparaissent.

Noémie Kornfeld Colombier (NE), 33 ans

Qui est-elle? Si le Valais est – bien sûr, et comme la plupart de ceux qui s’en éloignent – gravé dans son cœur, c’est en région neuchâteloise que Noémie, 33 ans, s’est installée depuis quelques années pour des raisons sportives. Karatéka de très haut niveau depuis vingt ans et membre de l’équipe suisse pendant dix ans, celle qui a longtemps gravité dans les plus hautes sphères de cet art martial a pris sa retraite sportive juin 2021. Sans toutefois complètement remiser son kimono: «Je suis coach et je me sers de mon sport et de ses valeurs dans le cadre de mon travail.»

Éducatrice sociale dans un foyer de jeunes enfants à Penthaz, Noémie fait profiter ces ados parfois en manque de repères de son expérience: «Moi-même, je me suis mise à ce sport parce que je bougeais beaucoup et que, seule enfant métisse dans mon école, je me faisais régulièrement harceler.»

«Le karaté est un moyen formidable de canaliser son énergie et de reprendre confiance en soi.»

Son Femina: «Ce que j’apprécie dans Femina, c’est que j’y découvre sans cesse de nouvelles choses et que beaucoup d’articles contribuent à lever les tabous sur pas mal de sujets.» Lectrice régulière, Noémie a l’impression que le magazine s’adresse autant à la femme qu’elle est qu’à toutes les autres, toutes générations confondues.

Pourquoi a-t-elle participé à la campagne des 60 ans? «Avec cette campagne, j’avais vraiment l’impression de faire partie d’une communauté, de l’intégrer dans un beau mouvement féminin. J’étais très heureuse de découvrir des personnes aussi différentes.»

Son rêve: Enfant, Noémie faisait souvent le rêve d’une maison dans laquelle elle vivait avec sa famille et d’une autre maison avec des enfants dont elle allait s’occuper: «J’ai donc réalisé mon rêve, j’ai toujours voulu être là pour les enfants.» Au sein de son job, Noémie et une ses collègues mettent actuellement sur pied un grand projet avec les filles du foyer: «On travaille sur les super-héroïnes, pour, chacune, trouver les super-pouvoirs que l’on a en soi.»

Jade Kempter, L’Isle (VD), 22 ans

© MAGALI GIRARDIN

Qui est-elle? Sur ses bras et ses mains, on en aperçoit quelques-uns… Une hirondelle, de petits personnages, d’autres motifs plus graphiques dont elle seule connaît la symbolique. À 22 ans, l’habitante du pied du Jura cultive l’art, et la passion, du tatouage. Si bien que la jeune femme, qui dessine depuis toujours, souhaite en faire son métier: «C’est mon objectif d’ouvrir mon propre salon à Genève. J’apprécie le style traditionnel, inspiré par les prisons américaines.»

Grande lectrice – «J’adore la littérature et la philosophie, plus particulièrement Cioran, pour son ironie et son cynisme, par ce que c’est en même temps sombre et rempli de lumière» – et elle-même autrice de poésie, celle qui se destinait d’abord à des études d’histoire souhaite désormais laisser libre cours à ses passions artistiques, comme la photo, la peinture et le dessin. Une expo de ses créations est d’ailleurs prévue tout bientôt au Cern, à Genève.

Son Femina: Lectrice occasionnelle du magazine, elle en apprécie l’esprit d’ouverture.

Pourquoi a-t-elle participé à la campagne des 60 ans? «C’était un vrai challenge personnel d’avoir toute l’attention sur moi. Mes ami-e-s m’ont incitée à le faire parce que je n’ose jamais me montrer ou me mettre en avant.» Curieuse et stressée à la fois, Jade a apprécié les prises de vue de la campagne:

«J’étais un peu mal à l’aise mais c’était très sympa. C’était du bon stress, comme lorsqu’on joue au théâtre.»

Son rêve: Si, petite, Jade s’imaginait vivre dans une cabane en bois au bord d’un lac du Canada, ses ambitions sont désormais davantage tournées vers ses passions: «J’aimerais beaucoup me faire tatouer par un tatoueur que j’admire qui s’appelle «La vie rapide», qui met beaucoup de poésie dans ses créations. Mais de manière plus large, j’ai envie de vivre passionnément et de mes passions, en me satisfaisant de l’essentiel.»

Denise Junod Lausanne, 88 ans

© MAGALI GIRARDIN

Qui est-elle? C’est par un généreux «Je vous embrasse!» que se termine l’interview que la doyenne de nos lectrices interviewées nous accorde. Généreuse, bavarde, enjouée et heureuse de vivre, la Lausannoise de 88 ans a l’énergie plus que communicative. Curieuse et ultra-sociable, cette mère de quatre enfants et grand-maman de huit petits-enfants a décidé que l’on avait l’âge que l’on paraît! Des balades au bord du lac à la découverte de la culture des graffitis lors d’une garden-party d’un écoquartier lausannois en passant par une soirée ciné africain, Denise n’arrête pas: «Il y a deux semaines, j’ai pris une carte journalière et je suis allée me promener seule à Grindelwald. Depuis 20 ans, je profite à fond de la vie, je voyage dès que je peux en Birmanie, ou au Japon.»

Son Femina: Ce qu’elle aime dans Femina, c’est que, un peu à son image, il n’a pas d’âge: «Il peut intéresser toutes les femmes. La sexualité, c’est bien qu’on en parle. Après tout, sans ça, on ne serait pas de ce monde. Quant aux produits de beauté, j’ai un peu passé l’âge mais l’autre jour, un article sur Helena Rubinstein m’a intéressée. J’ai appris qu’elle mesurait 1 mètre 50, comme moi!»

Pourquoi a-t-elle participé à la campagne des 60 ans? Si Denise avoue avoir un peu peiné pour télécharger sa photo lors de son inscription en ligne, l’octogénaire se réjouit d’avoir été sélectionnée:

«Je l’ai fait car c’est une expérience, j’ai rencontré de charmantes personnes. Et puis de manière générale, je participe à tout ce que je peux, partout où je peux aider, même pour des études médicales.»

Son rêve: Être en forme le plus longtemps possible, continuer à s’asseoir sur un banc en ville pour faire de la broderie… Denise, dont la devise – qu’elle garde précieusement manuscrite sur un petit papier – est: «N’oubliez pas d’être un peu fêlée pour laisser passer la lumière» souhaite aussi que «la mondialisation ne gomme pas tout, parce que la beauté du monde est dans la différence.»

Sam Jaquier Coffrane (NE), 41 ans

© MAGALI GIRARDIN

Qui est-il? Vaudois d’origine, Sam Jaquier a déménagé vingt-trois fois dans sa vie. Non pas que cet accro au sport qui pratique le vélo, la boxe et le télémark l’hiver ait spécialement la bougeotte. Mais c’est au gré de sa vie et de ses impératifs professionnels que le militaire de métier a parcouru la Suisse de Payerne à Berne en passant par Thoune. Maître de classe à l’école d’officiers, c’est par goût de la discipline, de la droiture et parce qu’il aime former des jeunes que ce papa d’un petit garçon de 11 ans, adopté en Thaïlande avec celle qui est son épouse depuis 17 ans, a embrassé la carrière militaire.

Son Femina: Sam Jacquier fait partie des nombreux hommes qui lisent Femina, même s’il avoue volontiers le piquer à sa femme: «Avec mes nombreuses heures de travail en semaine à l’école d’officiers, je le lis quand j’ai le temps, je privilégie beaucoup ma famille et le sport. Mais j’apprécie les articles de société, certaines news, je picore ce qui m’intéresse.»

Pourquoi a-t-il participé à la campagne des 60 ans? Avec ses semaines de travail ultra-chargées, Sam a souhaité suivre sa femme, qui avait décidé de s’inscrire au casting: «Je me suis dit pourquoi pas, c’était une expérience inédite qu’on pouvait vivre ensemble, en partageant de bons moments.» Pari gagnant puisque les deux membres du couple apparaissent dans la campagne:

«C’était très chouette à faire, j’ai découvert cet univers de la photo, de la vidéo, tout le processus de production qui peut y avoir derrière une telle opération.»

Son rêve: «Bon, en tant que militaire de carrière, je peux difficilement dire la paix dans le monde!, dit-il en riant, mais je pense que j’aurais rêvé vivre dans une autre époque que la nôtre, dans les années 60-70. Aujourd’hui, j’ai l’impression que toute cette technologie est en train de nous bouffer, de nous voler notre temps. Cela me fait assez peur pour l’avenir de mon fils, par exemple.»

Sonia Minniti, Chailly (VD), 60 ans

© MAGALI GIRARDIN

Qui est-elle? Si elle a vécu la plus grande partie de sa vie à Pully, Sonia vit aujourd’hui à Chailly, sur les hauts de Lausanne. Mère de deux grands enfants, Giulia, 34 ans, et Ugo, 29 ans, qui font son bonheur, la pétillante sexagénaire travaille depuis vingt-six ans en tant que responsable des bâtiments à la Fondation Verdeil, qui accueille des enfants et des adolescents de 0 à 18 ans. Outre le yoga chaque mardi soir avec ses amies et les cours d’impro, celle qui pense déjà à sa future retraite – qu’elle imagine «très active» – s’avoue peu sportive mais très sociable.

Son Femina: Même si elle achète Le Matin Dimanche de temps en temps et lit bien sûr Femina en version papier – «Je commence par l’horoscope, les témoignages…» – Sonia suit de plus en plus son magazine préféré via son profil Instagram. Ce qu’elle apprécie dans le mag qui affiche le même âge qu’elle?

«Femina traite de tout, s’adresse à tous les âges et est indémodable. La preuve, le magazine est encore là!»

Pourquoi a-t-elle participé à la campagne des 60 ans? «Parce que le magazine a le même âge que moi! Ça m’a fait tilt et je me suis dit pourquoi ne pas vivre cette nouvelle expérience! Si je ris autant sur la photo, c’est que j’étais en train de dire à la photographe que j’espérais que ma tête n’allait pas se retrouver à l’arrière des trolleybus!»

Son rêve: «J’aime la vie que je vis aujourd’hui, mais j’ai toujours été admirative des gens qui ont des dons artistiques ou manuels, qui vivent de leur passion et qui y sacrifient tout. C’est une grande chance de pouvoir vivre de ses rêves.»

Christyl Vasserot, Genève, 52 ans

© MAGALI GIRARDIN

Qui est-elle? Le moins que l’on puisse dire, c’est que la carrière professionnelle de Christyl a connu quelques circonvolutions… Après des études en économie et finances aux USA, la Genevoise d’adoption née à Lausanne a exercé mille métiers, passant de la banque privée au CICR avant de se tourner vers le social, de l’administration pénitentiaire à un foyer pour mineurs migrants avant d’évoluer aujourd’hui dans le domaine de la cohésion sociale. Le fil rouge dans tout ça, pour cette passionnée de nature et de voyages qui aime par-dessus tout rire et danser? « L’humain! Même dans la banque privée, savoir créer un lien privilégié avec la personne est indispensable!»

Son Femina: C’est chez son papa, chez qui il était toujours posé sur la table du salon, que Christyl lisait Femina. Même si aujourd’hui, elle confie apprécier la lecture en ligne ou via Instagram: «Je l’appréciais d’autant plus au retour de mes missions humanitaires, car quand je rentrais, je me tenais au courant des bonnes adresses.

«Femina m’a toujours permis de garder le lien avec d’où je viens, contrairement à la presse française.»

Pourquoi a-t-elle participé à la campagne des 60 ans? Pour Christyl, tout est parti d’une boutade: «Comme je suis célibataire, mes copines m’ont prise en photo pour me faire un profil Tinder. Et quand j’ai vu l’annonce de Femina, on a ri en se disant que cette campagne était mieux que Tinder pour trouver un amoureux!»

Son rêve: «De par mes métiers, j’ai concrétisé la plupart de mes rêves. Celui que j’ai aujourd’hui, à la cinquantaine, c’est de vivre une relation extra-ordinaire avec un homme extraordinaire, dans la paix et la sérénité, et vivre entourée de belles personnes.»

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