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Quand s’inquiéter?

  • Votre enfant fait des efforts, travaille régulièrement sans parvenir à de bons résultats.
  • Lorsque l’enseignant de votre enfant vous alerte régulièrement sur ses difficultés.
  • Si, dès l’école enfantine, des difficultés, notamment de psychomotricité et de graphisme, apparaissent.

Les troubles possibles

Enfant à haut potentiel

Il a une manière d’apprendre qui ne correspond pas toujours à celle de ses camarades, sa pensée est en arborescence, il a souvent appris à lire avant l’âge scolaire. Parallèlement à cela, il éprouve une grande lassitude, a du dégoût pour les tâches répétitives. Il s’ennuie à l’école et peut avoir tendance à perturber la classe.

Enfant souffrant d’un trouble de l’attention (sans ou avec hyperactivité)

Il présente des troubles de l’attention, des difficultés de concentration, il se montre très agité.

Enfant souffrant de troubles en dysdu langage (dyslexie, dysphasie, dysorthographie…)

Il a des difficultés de lecture, est en proie à des confusions de sons, des inversions de syllabes. Il montre des difficultés à comprendre les textes, à acquérir de nouveaux mots, à rédiger et à comprendre les consignes. Il peine à organiser son langage, à articuler.

Enfant souffrant de dyspraxie

Difficulté de coordination, d’autonomie, de réalisation des gestes simples du quotidien, de repérage dans l’espace et le temps.

Que faire?

  • En parler avec l’enseignant.
  • Consulter le pédiatre pour écarter des problèmes médicaux concernant la vue, l’ouïe ou autres…
  • L’enseignant alerté peut contacter l’interlocuteur compétent via le service scolaire. Ou vous pouvez vous-même entrer en contact avec un spécialiste privé.
  • Pour les problèmes de psychomotricité ou de graphisme, s’adresser à un psychomotricien ou un ergothérapeute.
  • Pour les troubles du langage, consulter un logopédiste appelé aussi orthophoniste.
  • Pour les troubles du comportement, le manque de motivation ou l’agitation, recourir à un pédopsychiatre ou un psychologue.

Comment ça se passe?

Chaque spécialiste procédera à un bilan pour s’assurer de la nature du problème. Ce bilan peut avoir lieu sur plusieurs séances. Un test de Q.I. peut être aussi envisagé. Ensuite, le professionnel décidera de la marche à suivre: séance de logopédie, d’ergothérapie…ou thérapie pour un problème psy.

La plupart de ces prises en charges sont intégralement ou en partie remboursées par l’assurance de base. Se renseigner auprès de sa caisse.

Comment en parler à l’enfant?

Sa coopération est indispensable.

S’il ne saisit pas bien l’enjeu, s’il doute de l’intérêt d’une prise en charge, bien lui expliquer. Par exemple: «On remarque que l’école est difficile pour toi, alors qu’on sait que tu fais de gros efforts. Il y a des professionnels qui peuvent t’aider à te sentir mieux.» Souvent l’enfant est soulagé d’avoir une explication concrète à ses difficultés scolaires, de pouvoir mettre un mot sur ses maux et de savoir qu’il n’est pas le seul à en souffrir.

Si la collaboration entre l’enfant, le parent, l’enseignant et le professionnel est indispensable, l’enfant peut vouloir que ses camarades ne soient pas au courant de sa prise en charge. C’est sa décision, il faut la respecter.

Enfin, en cas de prise en charge psy, le couple parental doit être cohérent. Si l’un des parents montre des réticences à la thérapie, par exemple, l’enfant peut s’interroger.

Plus d’infos

«Mon enfant réussit sa scolarité», Isabel Pérez, Editions Favre et www.ipcoaching.ch

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