(bad) idea...
Corona, Covid Bryant, Lockdown… Lorsque le confinement inspire les jeunes parents
Il fallait y penser, certains parents ont sauté le pas: la crise sanitaire les a inspirés dans le choix des prénoms de leurs nouveau-nés. Les jumeaux Covid et Corona ont ainsi vu le jour en Inde, le 27 mars 2020. «Les parents ont choisi ces noms après que le personnel de santé de l’hôpital où ils sont nés les a surnommés ainsi», note Slate.
Toujours en Inde, un petit Lockdown (confinement, en VF) a également vu le jour. Le père a justifié ce choix afin que son fils puisse «rappeler à tout le monde de prendre des précautions contre le Covid-19 pour se protéger et sauver la nation», a-t-il confié au Huffington Post.
Son nom est Bryant, Covid Bryant
Plus insolite encore, une maman résidant aux Philippines a baptisé son petit garçon Covid Bryant. Ce prénom fait référence à la pandémie, mais aussi à la disparition de la star de la NBA Kobe Bryant, décédé dans un accident d’hélicoptère le 26 janvier 2020. Logique…
En Suisse, ces prénoms controversés auraient-ils été validés par l’État civil? On peut en douter. Les parents sont certes libres de baptiser leurs enfants comme ils le souhaitent. Seule condition: le prénom ne doit pas prêter à confusion sur le sexe de l’enfant, ni risquer de lui porter préjudice. Même son de cloche en France, où une poignée de noms sont interdits, à l’instar de Mini-Cooper, Fraise, Prince-William ou Nutella. En 2012, dans l’Oise, de jeunes parents avaient essuyé un refus avec «Titeuf». Le juge avait alors estimé que ce dernier «risquait de constituer un réel handicap pour l’enfant lorsqu’il atteindra l’adolescence puis l’âge adulte», note Slate.