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Comment s’entraider malgré le confinement?

Comment s’entraider malgré le confinement?

Un mot, un sourire à distance, une petite attention... Il suffit souvent de peu de choses pour égayer la journée de quelqu'un en cette période compliquée.

© Getty

Laisser des petits messages dans le hall de son immeuble

Déposer un petit mot dans l’entrée du bâtiment, pour permettre à vos voisins de faire appel à vous en cas de besoin. Que ce soit pour effectuer une course, sortir le chien, garder les enfants, mettre à disposition certains objets, papoter par balcon interposé… Ces notes permettent de renforcer les liens et de savoir que l’on peut compter les uns sur les autres en cas de nécessité.

Prêter une tablette aux plus âgés

Votre voisine est fan de scrabble, votre tante ne jure que par ses parties de cartes entre copines? Pour leur remonter le moral, prêtez-leur une tablette électronique afin de leur permettre de jouer on line.

«Ma tante, 81 ans, joue ainsi au backgammon et ma maman, 67 ans, au rami», confie notre cheffe beauté.

S’appeler plus souvent que d’ordinaire

Pas besoin d’y consacrer toute une soirée, mais un simple petit coup de fil suffit souvent à égayer le quotidien d’une personne confinée seule. Prendre le réflexe d’envoyer également quelques messages, photos ou vidéos au long de la semaine permet de garder le lien. «Et pourquoi ne pas organiser des séances de danse, de gym ou de yoga par Skype, ajoute Saskia. Cela offre une occasion de passer du temps ensemble, d’une autre manière.»

Instaurer un système de prêts

Livres, jeux de société, recettes de cuisine, jouets… On évite de surcharger les livreurs en favorisant les échanges entre voisins. Vous avez fait le tour de votre bibliothèque? Proposez vos coups de cœur. Bonus: cela permettra de discuter des dernières trouvailles (ouiiii, des conversations qui ne comportent pas le fameux mot en «C»…)

Créer un groupe WhatsApp commun

«Dans mon immeuble, on a glissé un petit mot dans chaque boîte aux lettres pour proposer aux intéressés de rejoindre un groupe WhatsApp commun, explique Margaux. Il permet de s’organiser de façon solidaire pour les petites courses. Par exemple, un seul voisin va à la boulangerie, le signale pour tous ceux qui sont intéressés, et quand c’est fait, il met les pains dans la boîte à lait des personnes concernées. Le groupe permet aussi aux gens de savoir qu’on est tous ensemble, chacun dans son appart, on s’envoie des messages, des vocaux, juste pour se faire coucou.»

«Ça peut paraître bête mais d’avoir une mini vie de quartier, même durant cette période bizarre, c’est chouette, et ça mélange les générations, tout en respectant la distance physique.»

Offrir de petites attentions

Un mot réconfortant, un dessin, une photo, un bouquin… Pour passer le temps à ses parents, de petits paquets envoyés font toujours chaud au cœur. Ceci permet de remplacer les embrassades par des déclarations à distance: «Je t’aime», «Tu peux compter sur moi», «Je pense à toi», etc. Le geste en plus: au dos du paquet ou de l’enveloppe, on écrit une petite note à l’intention des factrices et facteurs, qui font un travail exemplaire et si nécessaire en cette période.

Soutenir les indépendants à son échelle

Coiffeuse, esthéticienne, restaurateur, photographe, PME… Toutes et tous souffrent économiquement de la crise. Pour leur venir en aide, on a la possibilité de souscrire un bon auprès de ces derniers, à utiliser post-confinement. Cela leur permettra d’avoir quelques liquidités bienvenues pour couvrir leurs coûts fixes. #ensemble19 a mis en place un site internet allant dans ce sens pour apporter son soutien à l’économie locale et aux commerçants.

QoQa a également instauré sa plateforme solidaire, DireQt. Pour chaque achat effectué via cette dernière, les détaillants recevront 20% supplémentaires. Un vrai bon plan pour se faire plaisir et soutenir les commerçants de Suisse romande, à l'instar de Royaume Melazic ou du Domaine des Bottés à Essert.

«Sortir» à 21h

Chaque soir, à 21h, les Suissesses et les Suisses sont invités à applaudir le personnel médical, mais aussi celui des magasins d’alimentation et tous les autres travailleurs qui ne peuvent pas rester à la maison. «Outre le fait d’exprimer ainsi sa reconnaissance, sortir à cette heure précise sur son balcon permet d’établir un contact avec les personnes du quartier», note Alessandra.

«On s’assure que tout le monde va bien, on en profite pour discuter 5 minutes et on utilise cet instant pour demander si quelqu’un a besoin de quelque chose. Essayez, ça redonne le moral aussi!»

Faire les courses des personnes les plus fragiles

On propose (voire on oblige!) aux plus vulnérables de faire leurs commissions à leur place. «Dans le cas où elles n’ont pas internet, les personnes peuvent déposer leur liste de courses dans la boîte à lait, note Sokhna. Et pour s’entraider, on établit un tournus entre les différents membres de la famille.» On peut également proposer ses services sur «Lacourse suisse», un site qui met en relation personnes à risque en confinement et bénévoles qui effectuent des achats et des livraisons partout en Suisse romande.

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