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Carole, l'ombre de Ghosn
C’est qui?
Elle était discrète, Carole Ghosn. Mais ça, c’était avant le déchaînement médiatique et judiciaire autour de son Carlos de mari, ex-patron du groupe automobile Renault-Nissan, qui s’est glissé dans une boîte pour fuir la justice nippone (on la fait courte). Dorénavant, tout le monde a déjà aperçu son visage, entendu sa voix qui, à chaque fois, soutient mordicus son mari, qu’elle estime victime d’un vaste complot politico-industriel. Et la justice japonaise rêve désormais de lui passer des menottes aux poignets. Pasionaria lancée à corps perdu dans la défense de son mari, ou complice machiavélique de son évasion?
Pourquoi on en parle?
Derrière chaque grand homme se cache une grande femme. Et dans le cas d’espèce, on en sait peu. Tout au plus qu’ils se rencontrent, à New York, alors qu’ils sont encore mariés. Un coup de foudre, selon l’entourage. Madame est une business-woman avertie, issue d’une bonne famille libanaise, avec trois enfants. Lui en a déjà quatre. En 2016, c’est le mariage, à Versailles. Une fête mégalo dont les photos feront grincer quelques dents. Elle, sourit encore quelques années aux photographes, avant le drame, qui la propulse avocate/porte-parole de son mari. Le brushing reste impeccable, mais le sourire a fichu le camp.
Qu’est-ce que les autres en disent?
On la dit «battante, très amoureuse de son mari, intelligente». Opération de com ou pas, ses amies sont elles aussi depuis sorties du bois pour la soutenir. Pour raconter ses nuits blanches, son soutien indéfectible, ses appels publics à l’aide, à Emmanuel Macron ou Donald Trump. «Je crois que s’ils ne lui avaient pas interdit de la voir, Carlos n’aurait pas quitté le Japon», ose carrément lâcher une amie du couple dans «Elle». Depuis qu’ils se sont retrouvés, attendant la suite de cette saga dans leur villa libanaise hautement gardée, elle s’est refaite discrète. Et le sourire est réapparu.
Ce qu’elle dit
L’épreuve l’a fait mûrir et gagner en sagesse, confie-t-elle à «Elle».