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Brad Pitt présente «Moneyball» et enflamme Toronto avec Angelina
Sa présence sur le tapis rouge au deuxième jour du Festival international du film de Toronto (TIFF) a déchainé la foule, d'autant qu'il est apparu au bras d'Angelina Jolie, qui vient de boucler son premier film comme réalisatrice mais n'a rien à présenter ici cette année.
Dans "Moneyball", dirigé par Bennett Miller, le réalisateur de Capote sur la vie de Truman Capote qui retrouve aussi Philip Seymour Hofmann, Brad Pitt figure un gérant de club professionnel qui, pour endiguer les défaites et compenser la perte d'un champion, malgré le manque de moyen, va faire appel à un as des statistiques sur ordinateur.
Cette histoire vraie, inspirée par un patron de baseball d'Oakland, est tirée du livre de Michael Lewis paru en 2003. Si le sujet peut paraitre décourageant pour les spectateurs ignorants des règles du baseball, la prestation de Brad Pitt a fait l'unanimité vendredi parmi les professionnels. "La carrière de ce film me tient particulièrement à coeur. Les films sont là pour être vus et ça fait partie de notre métier de défendre les nôtres. Mais je suis très fier de celui-là, j'ai envie d'en parler" a indiqué la star lors d'une conférence de presse surpeuplée.
Pitt a expliqué avoir été marqué, enfant, par des films sur le sport: "J'ai adoré The Bad News Bears et avec Ben (Miller) nous en avons beaucoup parlé. J'ai aussi beaucoup aimé (North) Dallas Forty avec Nick Nolte. Je crois que c'est le premier film accompagné d'un avertissement que j'ai vu, et c'est pour ça qu'il garde une place tellement spéciale dans mon coeur", a-t-il confessé.
The Bad News Bears (1976) concernait déjà le baseball et North Dallas Forty (1979) le football américain, et les deux s'adressaient plutôt à un public de fans avertis. Pour lui, les films sur le sport "fonctionnent toujours à un certain niveau parce qu'il s'agit de gagner, de surmonter l'adversité. C'est inscrit dans notre ADN, c'est même pour ça qu'on adore nos champions et qu'on soutient nos équipes".
Pour Bennett Miller, le public adore ce type de film parce que le sport généralement reproduit les principales situations de la vie courante. "Il n'y a jamais de cloche qui sonne la fin du combat au baseball. On joue tant qu'il n'y a pas de vainqueur. En un sens, c'est un peu comme aussi dans la vie", a-t-il estimé.
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