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J’avais 7 ans quand on m’a offert mes premiers animaux, deux perruches que j’ai assez vite laissées s’échapper: les voir enfermées me rendait trop triste. Depuis, j’ai eu la chance de toujours vivre entourée de chats et de chevaux. J’aurais aimé être vétérinaire, mais je n’appréciais pas trop les études. Et je suis devenue assistante médicale.

Vingt ans plus tard, comme j’avais le sentiment d’avoir fait le tour de mon job, j’ai commencé à m’intéresser de près aux soins énergétiques et à la médiumnité. C’est là qu’un jour une proche m’a parlé d’une communicatrice animale qui l’avait aidée à retrouver son chat perdu. Jamais je n’avais imaginé qu’il était possible de «communiquer» avec les animaux. Et comme l’un de mes chats faisait parfois pipi dans mon appartement, j’ai appelé cette dame. Elle m’a demandé une photo de lui, son nom, son âge, la nature du problème… puis elle a établi le contact, à distance. Revenue vers moi, elle m’a expliqué que mon matou était jaloux de mon autre chat et qu’il montrait son mécontentement en urinant hors de sa caisse. Moi, j’avais l’impression de le chouchouter plus que l’autre mais, selon elle, il ressentait l’inverse. Dubitative mais intriguée, je lui ai demandé comment elle avait découvert son «don». Or, selon elle, la télépathie animale n’avait rien de surnaturel: cela s’apprenait et tout le monde en était capable.

Mon premier dialogue silencieux

Imaginer que je pouvais, moi aussi, communiquer avec les bêtes avait de quoi me séduire! Mais il me fallait vérifier. Concrètement. Quelque temps plus tard, après avoir dévoré un livre référence en la matière, «L’effet Mowgli», je m’inscrivais à un cours en communication animale pour débutants trouvé sur internet. Le jour J, avant de nous confronter aux exercices pratiques, la formatrice nous a expliqué la méthode. La télépathie animale repose sur une technique proche de la méditation. L’objectif est de calmer notre bavardage mental constant afin d’abaisser notre activité cérébrale jusqu’au niveau des ondes alpha, celles-là mêmes qu’émettent les (si peu) bêtes. Dans cet état de réceptivité et de calme intérieur, les informations que l’animal veut bien partager peuvent nous parvenir. Sous la forme d’émotions, d’images, de ressentis physiques, de sons, de saveurs ou d’odeurs. Le dialogue est non verbal, donc. Et silencieux.

Lorsque est venu le moment de s’exercer à recevoir des messages, l’instructrice nous a fourni des photos de chats, chiens ou chevaux qu’elle connaissait. Ma première communication s’est ainsi établie avec le chien de ses parents. Et j’ai effectivement perçu une information. Pas une image concrète, mais une impression un peu floue: celle que ce chien provenait d’un refuge. C’était un peu maigre mais, m’a-t-elle confirmé, le message était juste.

Les semaines suivantes, j’ai continué à m’entraîner sur les photos des animaux de mes collègues ou voisins. Et je percevais des messages! Seulement, ils étaient toujours très concis, une seule information à chaque fois, et sous la forme d’impressions bien vagues... Alors j’ai voulu aller plus loin: en 2012, j’ai rejoint un institut américain en communication animale. Avec déjà plus de trente ans d’expérience dans le domaine, les Américains offraient des formations poussées, axées sur des thématiques précises telles que les problèmes physiques ou les animaux en fin de vie. J’ai fait plusieurs semaines de cours intensifs sur place, complétés par un suivi à distance. Il m’a fallu notamment présenter une soixantaine de cas de télépathie animale. Pas facile de traduire en anglais – et forcément réduire un peu – mes communications! J’ai dû m’accrocher. Mais le jeu en valait la chandelle: désormais, j’obtiens des messages précis et sous toutes les formes. Images, sons, douleurs, mots... et j’en passe. Si j’ai mal quelque part, par exemple, je comprends que l’animal souffre à cet endroit et qu’il a besoin de soins.


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Le cavalier était amoureux

Avec le temps, et à mesure que les demandes se multipliaient, j’ai réduit mon activité d’assistante médicale. Aujourd’hui, j’exerce à plein temps comme formatrice et communicatrice animale. Par la force des choses, je dialogue surtout avec des chiens, des chats, des lapins, des perroquets et des chevaux. Mais on peut échanger avec tous les animaux. Par ma voix, je restitue les messages qui me sont envoyés, comme le ferait une interprète.

Je trouve formidable de pouvoir aider les animaux et ceux qui les aiment à se comprendre, à résoudre des problèmes! Heureusement, j’ai souvent constaté que certaines personnes, très attachées à leur chat ou leur chien, acceptaient plus facilement une «remarque» de lui que d’un proche humain. Un jour, par exemple, on m’a consultée pour une jument qui faisait des concours d’obstacles à haut niveau mais qui, depuis quelque temps, butait sur les barres. Une fois le contact établi, j’ai senti la jument troublée: elle percevait son cavalier comme «ailleurs», comme amoureux de quelqu’un, et se sentait délaissée. Stupéfait, celui-ci a validé mes dires. Il a ensuite fait attention, lors de leurs échanges, à focaliser son attention sur sa monture. Laquelle a retrouvé son énergie et son moral. Une semaine seulement après notre communication, tous deux ensemble se hissaient parmi les premiers d’un concours de saut.

Une autre fois, c’est l’un de mes chats qui était perdu. Toute la journée, j’avais essayé d’entrer en contact avec lui pour savoir où il était. En vain. J’étais trop impliquée. C’est au moment d’aller me coucher que, concentrée à mon maximum, j’ai eu un flash: je l’ai vu coincé dans la buanderie... Et mon matou s’y trouvait bien.

Les animaux ont tellement à nous transmettre! Si on s’ouvrait à eux, je suis sûre qu’on vivrait mieux. Moi, grâce à eux, j’ai appris à relativiser, à vivre pleinement le moment présent. Car contrairement à nous, les bêtes ne vivent ni dans le passé ni dans le futur. Elles sont complètement en phase avec le monde à chaque instant. A leur contact, j’ai énormément gagné en sérénité. Alors, tant pis si je me répète: chacun a en soi les capacités pour communiquer avec les animaux. Il suffit d’être ouvert, et à l’écoute, pour développer ce potentiel enfoui. N’en suis-je pas la preuve?

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