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Avant cette étude française, menée auprès de 3000 femmes, des travaux allemands, canadiens et danois avaient déjà tiré la sonnette d’alarme. Au point qu’à Copenhague le gouvernement a commencé à indemniser des malades (hôtesses de l’air, infirmières) dont le cancer s’est déclaré après de nombreuses années de travail de nuit. Pour l’instant, une quarantaine de femmes ont été dédommagées.

Un risque accru de cancer du sein n’est pas la seule conséquence négative du travail de nuit sur la santé de l’être humain. On sait depuis longtemps que les horaires décalés sont également responsables de nombreux troubles cardiovasculaires (notamment hypertension) et digestifs( ulcères), sans parler de la fatigue qu’ils engendrent. En Suisse, 23% de la population active travaille de nuit, entre 23heures et six heures du matin.

Pourquoi notre corps supporte-t-il si mal de devoir fonctionner comme si le soleil ne s’était pas couché ? Tout simplement parce que notre système n’est plus en mesure de produire de la mélatonine, une substance que l’on appelle aussi l’hormone du sommeil. Or, il semble que la mélatonine, qui régule notre horloge interne, stimule notre système immunitaire et remplit un rôle protecteur essentiel pour notre santé.

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